Elle n’a pas accepté que le président fasse de son quinquennat une révolution dont le but est de détruire la millénaire structure familiale.
Huit jours après avoir entamé son jeûne, Béatrice Bourges a emporté une première victoire. Elle a, lundi après-midi, au lendemain de la Manif pour tous, arrêté de jeûner et l’a annoncé sur la place Édouard-Herriot, devant l’Assemblée nationale qui l’avait vue assise sur un banc, souvent entourée de nombreux policiers et de très peu de journalistes. Le cas de cette pasionaria n’a pas attiré l’intérêt de la presse française.
Quelques courageux députés (Jacques Bompard, Thierry Mariani, Marion Maréchal-Le Pen, etc.) sont venus la saluer, et nombreux furent les internautes à l’avoir rejointe sur son banc pour l’encourager, la féliciter, la remercier tout au long de la semaine, malgré les barrières mises en place tout autour d’elle et une présence policière totalement disproportionnée : jusqu’à 35 policiers, jeudi dernier, et le bus des gardes à vue, comme si le préfet de police voulait l’intimider, la dissuader, la déstabiliser.