Le chômage n’est certes pas un sujet de plaisanterie. Le gouvernement parvient cependant à le faire passer de la tragédie à la comédie.
Le chômage n’est certes pas un sujet de plaisanterie. Le gouvernement parvient cependant à le faire passer de la tragédie, pour ceux qui le subissent, à la comédie pour ceux qui doivent commenter les pitoyables déclarations des ministres, le Premier en tête, comme il se doit.
On est d’abord chez Molière lorsque les médecins se penchent sur le malade et ne cessent de répéter : « Le pacte de responsabilité, le pacte de responsabilité, vous dis-je », désignant le remède et non la cause de la maladie comme le faisait Toinette dans Le Malade imaginaire. Il est vrai qu’ici, ce sont plutôt les médecins qui sont malades. L’un d’entre eux, Vidalies, vient de découvrir doctement qu’on ne pouvait voir diminuer le chômage qu’à partir de 1,5 % de croissance. Elle a été de 0,3 % sur l’année 2013 ; meilleur que prévu et quasi inespéré. Pourquoi, alors, faire semblant de croire à l’inversion d’une courbe qui, finalement, augmente en ligne droite (+0,3% en janvier) et nous fait atteindre un record ? Comme prévu, le chômage s’accroît chez les seniors et ne diminue plus chez les jeunes.
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