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Terrorisme intellectuel : quand ça ne veut plus, ça ne veut plus !

Durant la récente campagne pour les élections municipales, on a beaucoup parlé de la fin du front républicain.   

Et si ce fameux changement promis par « Moi candidat », voilà deux ans, était bien réel… même s’il n’est pas vraiment celui escompté par « Moi président » ? Trois événements récents – électoral, politique et académique – illustrent cette révolution quasi copernicienne dans la société française.

On a beaucoup parlé durant la récente campagne pour les élections municipales, au soir du premier et plus encore du second tour, de la fin du front républicain, censé empêcher toute victoire électorale du Front national. À quelques exceptions près, pourtant, les états-majors de l’establishment ont tenu leurs troupes : seules deux listes plus ou moins estampillées UMP – à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) et à L’Hôpital (en Moselle) – ont passé outre l’ukase. À l’évidence, le front républicain est toujours bel et bien réel. Ce sont leurs électeurs, eux, qui ne l’ont pas entendu de même et ont massivement voté pour les listes FN, assimilées ou soutenues par lui, leur permettant ainsi de remporter plus d’une quinzaine de municipalités.

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