Comment peut-on croire que les médias sont neutres :
"Le 10 janvier, la relation entre François Hollande et Julie Gayetapparaît en Une de Closer. Immédiatement, le couple présidentiel explose. C'est cette séquence noire du quinquennat de François Hollande que relate Elise Karlin, journaliste à L'Express, dans Le Président qui voulait vivre ses vies (Fayard), paru le 23 avril. Elle raconte "les coulisses d’un vaudeville d’État" qui a vu la relance de son quinquennat percuté de plein fouet par des affaires personnelles. "Les affaires privées se règlent en privé", disait le chef de l’État. Le livre montre que ce fut tout l’inverse. [...]
Dans un registre encore plus romanesque, la journaliste Besma Lahouri revient dans Prends garde à toi si je t'aime (Michel Lafon), plus largement sur les liaisons dangereuses entre journalistes et politiques. On peut y lire le récit de la médiatique relation entre la journaliste Audrey Pulvar à Arnaud Montebourg. Après deux ans de relation, leur séparation, en septembre 2012, aurait été brutale. Alors ministre du Redressement productif, le socialiste aurait tout simplement cessé de lui donner des nouvelles. "Le silence dura deux mois jusqu'à ce que la journaliste comprenne que leur histoire était bel et bien terminée", peut-on lire.
Tout un chapitre est consacré à l'actuel ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti. Lorsqu'elle avait 29 ans et qu'elle était au cabinet d'Yves Cochet, "la plupart des mâles du Parti socialiste étaient amoureux d'elle", témoigne l'ancien ministre de l'Ecologie. La fille de Florange y est décrite comme une femme fatale et passionnée. l'auteur parle de sa face "peu connue", celle que la ministre dévoile dans un livre publié en 2006 Un homme dans la poche. Aurélie Filippetti y relate, à la première personne, une liaison passionnée avec un reporter d'un grand quotidien national de gauche."