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Tulle sous perfusion

En décembre 2013, nous publions un post intitulé "Pluie de subventions à Tulle". Pourtant, la lecture des comptes financier de Tulle permet de savoir que la ville ne peut plus investir si on ne paye pas pour elle. Or, un rapport de la Cour des comptes vient d'être publié sur Tulle. On y lit que :

"L’autofinancement demeure […]  structurellement trop faible.

L’endettement (29,9 M€), bien que stabilisé en fin de période, demeure particulièrement élevé. Exprimé en euros par habitant, il atteint le double de la moyenne des communes comparables.

Echéance de remboursement des emprunts : 2039

La limitation de l’endettement étant un objectif essentiel, la commune est invitée à faire une pause dans ses investissements afin de réduire l’encours de la dette."

Bernard Combes, le maire PS de Tulle, était venu s’entretenir avec François Hollande à l’Elysée pour parler financements et subventions. Car François Hollande est plus que généreux avec son ancienne mairie de Tulle, en Corrèze. Manuel Valls avait également accordé une subvention de 300 000 euros pour financer la rénovation du quartier de la gare de Tulle. Marisol Touraine a quant à elle accordé une subvention de 3 millions d’euros pour l’installation d’une imagerie par résonance magnétique (IRM) à l’hôpital de Tulle. L’Agence nationale de l’habitat, sous la tutelle de Cécile Duflot et de Pierre Moscovici, a accordé une subvention de 500 000 euros pour résorber les poches d’insalubrité de Tulle. Enfin, l’Etat a versé avant le 31 décembre une aide exceptionnelle de plus de 12 millions d’euros au conseil général de Corrèze, l’un des départements les plus endettés de France… Et Jean-Marc Ayrault a accordé une subvention de 200 000 euros pour l’aménagement du parvis du futur cinéma de la ville de Tulle.

Au moins vous savez où va notre argent.

Michel Janva

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