Cette condamnation et ce déni de réalité commun à gauche comme à droite valide malheureusement l’étiquette « UMPS » si chère à Marine Le Pen.
Au lendemain des élections municipales, un minuscule jeu de chaises musicales avait été la seule réponse de François Hollande à la colère des Français.
Deux mois après les élections municipales, rien n’a changé. D’où une nouvelle victoire, cette fois incontestable, du Front national dimanche lors des élections européennes.
Ce qui m’intéresse cette fois-ci, ce sont les éléments de langage communs au Parti socialiste et à l’UMP. On rejette la faute sur la situation économique et le désespoir des Français, comme si le vrai malaise n’était pas plutôt identitaire…
Cette condamnation et ce déni de réalité commun à gauche comme à droite valide malheureusement l’étiquette « UMPS » si chère à Marine Le Pen. Non, la gauche, ce n’est pas la même chose que la droite, ou en tout cas ça ne devrait pas l’être. Cette fois-ci, chacun va devoir sortir de sa schizophrénie. À l’heure où le PS fait la politique de l’UMP, il est grand temps que chacun s’interroge sur sa place dans la vie politique française.