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George Soros et la drogue : les secrets de Judapest – par Laurent Glauzy (5/5)

Italie : la conquête mafieux-pornographique de Soros

L’Italie est, en Europe, une des nations les plus ouvertes aux financements de Soros, comme l’atteste le parti radical de centre-gauche, avec Emma Bonino, ancienne ministre des Affaires étrangères pro-israélienne, et Marco Pannella, qui se définit comme radical, socialiste, libéral, fédéraliste européen, anticlérical, anti-prohibitionniste, antimilitariste et adepte de Gandhi.

En 2013, ils présenteront la Liste Amnistie, Justice, Liberté. Bien que très minoritaire dans le jeu politique italien, cette formation a eu une influence déterminante sur de nombreuses questions de société, notamment dans le cadre de la dépénalisation de l’avortement en Italie. De plus, Emma Bonino et Marco Pannella ont été associés à de nombreuses initiatives provocatrices destinées à faire « avancer la société », notamment avec l’ancienne actrice de films pornographiques, la Cicciolina, élue au parlement en 1987 sous l’étiquette du Parti de l’amour. Ilona Staller, de son vrai nom, est d’origine « hongroise ».

Les radicaux, en particulier Emma Bonino, sont soutenus par le financier Licio Gelli, né en 1919 (non encore euthanasié), maître maçon de la loge P2, proche de Silvio Berlusconi, président du conseil des ministres de 2008 à 2011. Licio Gelli a été l’un des principaux appuis de sa montée au pouvoir[1].

C’est dans ce marigot alliant la franc-maçonnerie, la pornographie, l’anticléricalisme et sans doute la mafia, que le György compte ses plus fidèles alliés. Avec lui, les radicaux conduisent plusieurs campagnes, dont celle de 1996, afin d’instituer un tribunal permanent pour les crimes contre l’humanité. Soros prit même la carte de la rose dans le poing.

 

Il est légitime de penser que c’est la main de Soros qui dirigeait les investissements des radicaux dans les pays d’Europe de l’Est, après la chute du mur de Berlin, en novembre 1989 : György plaça des milliards de dollars dans des affaires philanthropiques et les radicaux ouvrirent des bureaux dans chaque capitale slave. Il est à supposer que certains émissaires furent tués, dans une lutte d’influence, par les héritiers du KGB[2].

Drogue et éducation des parents

Dans les années 1990, Emma Bonino entreprend plusieurs voyages à New York pour rencontrer le magnat. Plus récemment, en 2013, les radicaux italiens ont d’ailleurs mis en ligne une vidéo, intitulée Droghe, la legalizzazione illustrata agli adulti (Drogues, la législation expliquée aux adultes), faisant la promotion de la légalisation de la drogue.

Emma Bonino et Marco Pannella étaient présents, en septembre 2013, dans la propriété de Soros située à Bedford, près de New York, où le milliardaire célébrait, à 83 ans, son troisième mariage avec Tamiko Bolton, 42 ans, une consultante sur les questions de santé et d’éducation ! Devons-nous voir un lien entre la formation de son épouse et ses prises de position ? S’agit-il d’un hasard ? Quoi qu’il en soit, cette même année, la Soros Foundation subventionnait le gouvernement de centre-gauche croate, pour imposer, dans les programmes scolaires destinés à des enfants de huit ans, un module sur la sexualité rédigé par des pédophiles.

Néanmoins, les radicaux ne sont pas la seule cinquième colonne de Soros en Italie. Soros, qui causa la dévaluation de la lire en 1992, se sert des radicaux comme point d’encrage. Pour donner une idée du niveau de servilité de l’Italie vis-à-vis de György, il faut se rappeler le cas bruyant, en 1995, du doctorat honoris causa que Prodi faisait attribuer au monstre magyar.

Beppe Grillo : un antisémite de pacotille

Le célèbre humoriste de gauche Beppe Grillo, le pitre de Ligurie, dans un spectacle de 2003, qualifiait Soros et le partisan de l’avortement Ted Turner, un magnat des médias américains, d’« exemples de capitalisme éthique ». Pourtant, Beppe Grillo est connu pour avoir effectué une percée, lors du dernier scrutin aux élections européennes, le 25 mai 2014, avec 21,7 % des suffrages. Son Mouvement 5 étoiles arriva en tête des résultats. Son obéissance au système et à Soros fit bien vite oublier un de ses écarts. Il fut accusé d’antisémitisme lorsqu’il invectiva le journaliste télévisé Gad Lerner : « Je l’enverrais bien se promener à Gaza avec sa calotte de juif sur la tête » ; « Hitler était certainement un fou malade, mais son idée d’éliminer les Juifs était d’éradiquer leur dictature financière. »

Cependant, toutes les nations ne font pas les yeux doux à Soros. Bien au contraire. Par exemple, l’Indonésie, autre pays dont György fit sombrer la monnaie nationale dans une opération de spéculation, le fit condamner à la prison par contumace.

Poutine a lancé un mandat d’arrêt international contre Soros. Le président russe avait alors galvanisé la moitié du monde. Soros, qui riposta en retirant le milliard de dollars qu’il avait promis à ses ONG sur le sol russe, parla ensuite de la Russie comme d’un « agresseur géopolitique de l’Europe ».

Laurent Glauzy

[1] Arte Thema du 1/2/2011.

[2] Roberto Dal BoscoLa ballata russa dei radicali morti, art. du site catholique Effedieffe.com du 3/6/2013.

http://www.contre-info.com/george-soros-et-la-drogue-les-secrets-de-judapest-par-laurent-glauzy-55

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