Vendredi, l’Etat Islamique posait un ultimatum aux Chrétiens à Mossoul, depuis, tous ont fui, seule solution pour éviter la conversion, le règlement d’une lourde taxe ou la mort par le glaive.
Samedi à midi, heure limite de l’ultimatum, Mossoul ne comptait plus de Chrétiens.
Depuis, l’archevêché des syriaques catholiques, situé dans le centre-ville de Mossoul a été brûlé.
Samedi, les terroristes s’emparaient du couvent de Saint-Georges au nord de Mossoul, et dimanche, les combattants de l’Etat islamique mettaient la main sur le monastère des martyrs Behnam et Sarah, situé à quelques kilomètres de Mossoul, obligeant les moines à quitter le monastère.
Ces moines ont fui vers le Kurdistan irakien eux-aussi, n’ayant pas le temps d’emporter quoi que ce soit. Joint par téléphone, le supérieur de la communauté, le père Yakoub Hassou confiait que tous avaient rejoint Erbil.
Ils laissent derrière eux un hau lieu de spiritualité, un monument historique magnifique, une bibliothèque remplie de manuscrits anciens et de livres liturgiques.
Le tout condamné timidement par nos dirigeants, pourtant prompts à l’indignation…