Les peu nombreuses mairies FN/RBM font beaucoup parler d’elles vu qu’elles sont les seules à annoncer des mesures qui divergent un tant soit peu de tout ce que nous sommes habitués à entendre. Récemment, c’est Joris Hébrard, maire du Pontet, qui a déclaré vouloir supprimer la gratuité totale de la cantine scolaire pour les familles « aux revenus les plus modestes » afin de «responsabiliser les parents d'élèves et leur montrer que tout n'est pas gratuit». Horreur ! Robert Ménard, à Béziers, ne veut plus quant à lui, que les élèves dont les deux parents sont au chômage puissent être accueillis avant le début des cours. C’en est trop !
Levée de boucliers ! C’est horrible ! Stigmatisant ! Scandaleux ! On ose s’attaquer aux « pauvres » du pays ! Certes… mais de quels pauvres parle-t-on ? De ceux qui triment pour un smic ? De ceux qui sont au chômage et qui peinent à retrouver un emploi décent ? Evidemment non, nous parlons ici ceux qui ont été créés par le système ! En majorité, il s’agit de gens qui accèdent à des tonnes d’aides diverses et variées car simplement ils ne travaillent pas. Et qui considèrent la plupart du temps que tout leur est dû et que tout doit être gratuit. Eux n’ont aucune contrepartie à donner, ils veulent, ils exigent, on doit les servir, c’est normal : on les a habitués comme ça depuis bien longtemps. Alors que beaucoup d’entre eux vivent finalement mieux que des familles modestes où les deux parents bossent et ont largement moins d’aides, on arrive encore à les plaindre. Car oui, la France est devenu un pays d’assistés revendicatifs.
Cela a été encouragé par un Etat incapable qui n’a ni su ni voulu protéger l’emploi en France pour des raisons qui résident tant dans la forme (son incompétence, sa nullité) que dans le fond (soumission aux dogmes capitalisto-mondialistes). Résultat : des millions de chômeurs et d’oisifs qui ne peuvent compter que sur l’Etat pour subsister ! Comme sous l’empire romain où l’on tenait une bonne partie de la plèbe par du pain et des jeux ! Même chose aujourd’hui : l’Etat, complètement dépassé par ce qu’il a créé, est obligé de tout faire pour ses propres rejetons, ingrats et capricieux avec ça ! Et comment ? En fournissant lui aussi du pain et des jeux !
Au lieu de se révolter pour travailler et recouvrer un certain honneur et une certaine dignité (si tant est que ces mots veuillent encore dire quelque chose dans leur esprit…) chaque nouvelle fournée de chômeurs se voit mettre systématiquement des bâtons dans les roues quant à sa recherche d’emploi. Finalement, ceux-ci seront consolés par le miroitement des aides à outrance qui les feront entrer dans la spirale de l’assistanat facile et les rendront encore plus dépendants de l’Etat… Mission accomplie ! L’Etat corrompu que l’on connaît possède une « clientèle » immense qui lui doit désormais tout et ne voudra jamais, sauf cas exceptionnels, le voir tomber… vu qu’il les nourrit, les entretient… et leur lave le cerveau ! Chômage signifie temps libre. Et comment occupe-t-on le temps libre aujourd’hui ? Par la télévision, le shopping (des merdes produites par des esclaves chinois qui sont vendues à des chômeurs français), l’abrutissement constant et massif de la part des médias et des loisirs phares de notre époque. Tout cela est destiné à promouvoir chez ces individus toutes les tares en vogue dans notre belle société libérale (multiculturalisme, pornographie, tolérance maladive, hédonisme incapacitant…)… C’est l’apologie du QI bas, la Ribéry attitude, l’involution totale et assumée !
L’assistanat, soit vivre « aux crochets de l’Etat », est devenu un mode de vie, away of life, qui, en ces temps de nihilisme et de renversement des valeurs, n’est plus honteux mais même revendiqué haut et fort par de plus en plus de personnes (et pas seulement chez les immigrés, loin de là)… Qui pensent niquer le système alors qu’elles n’en sont qu’un des rouages! Les cassos le revendiquent avec fierté, les « chances pour la France » également ! Quelle allégresse de pouvoir compter sur l’Etat pour pouvoir consommer tranquille chez Lidl et Apple ! Et être oisifs à n’en plus finir ! Ne considérant que leur intérêt immédiat (vivre sans travailler) et se moquant de ceux qui, pauvres fous, continuent à trimer pour un SMIC qui ne leur ouvre aucun droit aux chères aides ni aucune perspective de construction d’avenir (devenir propriétaire de son logement, se racheter une voiture correcte…). Pour notre part, le travail n’est certainement pas une valeur absolue mais nous trouverions logique que celui qui travaille mène une vie plus digne et plus gratifiante que celui qui ne fait rien…
Nous en avions déjà parlé ici. Il est évident que les salaires de misère accordés par le capital à la majorité des travailleurs aujourd’hui sont quasiment équivalents aux aides accordées par l’Etat et ce pour un temps de travail nul. Et encore ! Sachant qu’un individu percevant le RSA bénéficie d’aides en chaînes car il ouvre des droits à l’APL, puis à la CMU qui débouche directement à une réduction des factures EDF et GDF, sans compter les aides aux vacances, au transport, à la rentrée scolaire, la prime de Noël et une fois par an, le secours exceptionnel renouvelable, les crédits à 0%, les tickets repas et on en passe ! En bref, les allocations perçues sont de l’argent de poche qui permet de consommer largement plus qu’un travailleur. Voyez le nombre de ces familles qui roulent en 7 places flambant neuf, qui vivent dans des logements sociaux spécialement réservés pour eux (bien meilleurs parfois que ceux que peuvent se payer des salariés modestes), qui changent d’Iphone tous les 6 mois et qui passent leur temps (et Dieu sait qu’ils en ont) à claquer leur argent dans les futilités merdiques que le système propose pour la distraction... Et tout cela, sans travailler ! D’autant que lorsque l’on parle d’assistanat, il s’applique à tout. Le référent qui fait tout, qui remplit tous les papiers, tire les ficelles insoupçonnées des aides, qui se fait le « tuteur » au nom de l’Etat bienfaiteur de familles entières qui sont loin d’être véritablement aidées puisqu’elles sont annihilées intellectuellement. Mais contentes avec ça ! Le sentiment de honte ou de gêne, on connaît pas, c’est tellement simple de glisser vers le bas aujourd’hui…
Quand a-t-on vu une société qui place les fainéants au dessus des gens qui triment durement ? Non contents d’être considérés comme des esclaves par les gros profiteurs que sont les capitalistes, les honnêtes travailleurs sont également discrédités et dépréciés par des millions de petits profiteurs !
Cette « générosité » maladive et compulsive de l’Etat providence amène depuis longtemps en France une immigration massive et avide venant simplement « prendre le pognon ». Normal après tout, le système le leur offre sur un plateau ! Car on a besoin soi-disant de davantage d’immigrés chez nous… pour l’économie, les retraites et tout ça… C’est bien mal barré vu que 95% d’entre eux vivent aux crochets de l’Etat et que ceux qui les font venir le savent très bien… Mais attention ! Les immigrés ne sont pas les seuls à se servir ! Une multitude de Français « de souche » font de même et leur nombre est croissant, exponentiel, infini ! La démographie des assistés explose suite à une reproduction intensive (pour les allocs et/ou par culture) et le pire dans tout ça, c’est que les générations se succèdent très rapidement, sans transmission de valeurs saines. Tout ce qui compte, c’est procréer quitte à ce qu’on leur retire les gosses, pas grave, les allocs tombent toujours… et le nombre des futurs assistés ne fait que croître… Le futur de la France: immigrés et assistés!
Dans l’idéal, le fait d’aider une personne dans le besoin, financièrement parlant, est tout à fait louable mais devrait rester un acte limité dans le temps jusqu’à ce que celle-ci puisse sortir de ses moments difficiles ou ait, au moins, l’intention de le faire ! Aider ad vitam eternam des gens qui ne veulent rien faire est stupide et montre bien qu’aujourd’hui, la société où nous vivons est mortifère.
On entend déjà les hurlements de prétendus socialistes défendant corps et âme l’assistanat proposé par un système que souvent, ils prétendent dénoncer et combattre. Non, le socialisme ne signifie pas entretenir des cohortes de personnes ne voulant rien faire et vivre dans l’oisiveté. Quelle vision de la société ! Car le problème est là : la volonté. Et elle sépare deux types d’individus : ceux qui veulent réellement s’en sortir et souffrent du chômage, de la précarité et de la pauvreté et ceux qui se complaisent à ne rien faire, à attendre les aides de l’Etat et, le plus souvent, à railler ceux qui travaillent. Cette seconde catégorie pompe un fric et une attention maximums de la part des pouvoirs publics alors que la première comprend une bonne partie des « oubliés » de notre époque… dont l’Etat n’a rien à foutre vu qu’il a tout fait pour que l’on en arrive là, soumis au mondialisme destructeur et désireux de tout sauf du bien-être commun. Le peuple n’est plus considéré que comme un amas d’esclaves potentiels du capital, de consommateurs débiles ou comme une clientèle politique visant à assurer la perpétuation du Système.
Pour nous, le socialisme, c’est la mise en place de la justice sociale pour les nôtres, pas la subvention à vie de tous les fainéants !
Rüdiger et Ann / C.N.C.
Commentaires
Bravo pour cet article enrichissant. Bonne journée