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Garches refuse l’accès aux soins pour les enfants malades

 

E&R TV Île-de-France, s’est rendu à l’hôpital de Garches, le mardi 5 août, suite à l’appel désespéré de Sophie, la maman du petit Hugo 5 ans, qui se trouvait en aplasie (grave dysfonctionnement cellulaire) et à qui le médecin pédiatre qui a repris en charge le service du Dr Delépine suite à son départ à la retraite, refusait les soins depuis le 30 juillet.

Le lendemain du tournage de cette vidéo, nous apprenions avec consternation que les enfants étaient évacués par la force du service, au mépris des règles de sécurité pour leur santé…

Communiqué de l’association AMETIST :

Situation 7 août à 12h30

Alors qu’à 18h30 hier soir, la direction de l’hôpital s’est présentée aux parents avec un document administratif exigeant l’évacuation immédiate des patients du service ; les parents se sont opposés et ont exigé une décision judiciaire assortie d’un examen par un de leurs médecins référents oncologues pour évaluer s’ils étaient transportables et dans quelles conditions d’accueil.

Le Dr Delépine est venue à Garches à la demande expresse des parents mais n’a pas été autorisée à franchir l’entrée de l’hôpital.

Parallèlement, devant la présence de médias devant l’hôpital également, radios et télés, M. Poimboeuf, directeur général adjoint est venu rencontrer en huit-clos les journalistes sans rencontrer les familles. Il a pourtant exprimé que le « dialogue » se poursuivait mais que les familles refusaient les soins. Ce qui a entraîné, quand les journalistes ont raconté leur entrevue aux parents présents devant l’hôpital dont des mamans d’enfants encore hospitalisés, une vague de colère et de désespoir devant tant de mensonges donnés à la presse sans présence des parents .

Les parents ont précisé que le refus de soins c’est le Pr Chevallier qui le pratique ; c’est lui qui interdit les admissions indispensables le 5 août en les traitant de « pipo », dénonciation calomnieuse à l’égard des parents concernés et du médecin qui a prescrit ces hospitalisations. C’est lui qui enlève les perfusions de force d’un patient en soins, c’est lui qui interdit aux infirmiers de pratiquer les soins réclamés de façon répétitive.

C’est lui qui raconte que les quatre parents présents sont le noyau résistant comme si tous les autres avaient accepté cette fermeture. Ils ne sont pas hospitalisés parce que le Pr Chevallier a refusé leur admission depuis une semaine en fermant à clef chaque chambre après une sortie et en faisant déménager le six août l’essentiel du matériel médical.

Croit-il que ses décisions iniques seront irréversibles par des artifices matériels ?

À cet instant, 12h30, les enfants sont toujours dans le service, sans nouvelles.

Il a été dit à un patient venu en demande de consultation, qui demandait où il devait aller : " Débrouillez-vous. "...

Les patients sont en errance médicale et appellent leurs docteurs sur leurs portables car les médecins référents de l’unité sont de fait injoignables depuis plus d’une semaine sur ordre du Pr Chevallier.

Est-ce ce que l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (APHP), la direction et le Pr Chevallier entendent par " continuité des soins et sécurité assurée " ? Ils auront à en répondre en justice mais en attendant les parents et enfants hospitalisés, mais aussi la grande cohorte de patients suivis depuis longtemps, souffrent !

Point sur les faits et les demandes des parents

Les parents revendiquent les soins qui leur sont refusés par l’hôpital depuis la semaine dernière (refus d’hospitalisation d’enfants nécessitant des chimiothérapies et des soins en fonction de leur état, refus de soins du Pr Chevallier pour les enfants hospitalisés contrecarrant les prescriptions des pédiatres référents sur place même avant de les avoir débarqués).

Le pédiatre, non oncologue, M. Chevallier a dit que ce sont de " faux-malades ", des admissions « pipo » en conférence de presse de l’APHP le 5 août Organisation volontaire de la non-possibilité d’assurer les soins par l’APHP en mettant à pied les médecins actuellement en service afin de pouvoir évacuer les patients. La direction a prévenu les parents qu’elle interdirait la venue d’un huissier mandaté par l’Association pour faire un constat. Pourquoi la direction, si tout est clair, refuse-t-elle la venue d’un huissier ? Les camions de déménagement ont commencé à enlever du matériel dans le service dès hier, alors que des patients sont toujours dans le service. Quatre vigiles sont en fonction 24/24 devant les entrées du service, personne ne peut entrer sans être « accrédité » par la direction chaque jour via une liste de personnes habilitées.

Tout au long de la journée du mercredi 6 août 2014, on notait la présence de policiers en civil, de personnes des R.G. sur le site de l’unité d’oncologie pédiatrique de Garches. Le SAMU était présent dès le matin (déclaration par personne assermentée).

En résumé l’APHP poursuit la fermeture à la hussarde de l’unité de Garches contre toutes les procédures légales et a fortiori humaines. Est-ce là la vocation de l’Hôpital Public ? 

Marche pour la liberté thérapeutique samedi 9 août

Nos enfants sont les pigeons de l’APHP et de la république qui se moquent de satisfaire correctement à la continuité des soins qui leur est nécessaire ! La direction demande désormais que les enfants soient renvoyés vers n’importe quelle structure hospitalière du moment qu’ils ne sont plus à Garches ! Nos médecins malmenés par l’administration et le Pr Chevallier sont désormais interdits dans le service.

Pour que les enfants aient la même chance devant le cancer et que l’autonomie du service perdure : enfants, parents, thérapeutes... venez marchez avec nous le samedi 9 août (Début du rassemblement à 14h30) départ 15h devant l’hôpital Ambroise Paré (9 ave Charles de Gaulle Boulogne-Billancourt), les pigeons symboliseront notre action.

Point presse : samedi 9 août, 17h30 devant l’entrée de l’hôpital.

Contact Presse :

Carine Curtet

06 08 41 71 12

carine.curtet@gmail.com 

 

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