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Un État et un chef de l’État

La V" République est-elle encore en état de fonctionner ? Cette « monarchie républicaine » n’était forte que de sa monarchie. La dégradation de la fonction du chef de l’État est le signe avant-coureur d’une fin prochaine.

Le ressort essentiel de la machine institutionnelle est, pour ainsi dire, cassé. Dans l’état actuel des choses, personne ne le restaurera. L’institution est définitivement brisée. Le meilleur homme, la meilleure femme du monde, même en déployant toutes les ressources de l’intelligence et de la volonté politiques, ne saurait rétablir, dans le cadre actuel, la force primordiale et transcendantale – même laïque ! - de l’éminente autorité régalienne - l’étymologie exprime bien la signification profonde du mot - qui dominait l’ensemble de nos institutions.

LA FRANCE N’EST PLUS GOUVERNEE

Malgré la lettre, elle relevait d’un esprit d’un autre ordre que constitutionnel ; elle venait d’ailleurs ; elle était historique et reflétait pour la France et pour le monde, bien ou mal selon les cas, l’âme de notre pays qui a, peut-être plus qu’aucun autre, toujours besoin d’un chef, et d’un chef souverain. C’était ainsi, senti plus encore que réfléchi, et souvent même en dépit des hommes qui se trouvaient investis de cette charge suprême et qui, d’ailleurs, n’en usaient bien que quand ils se conformaient eux-mêmes à la tradition qu’elle représentait.

Aujourd’hui, ce qui devrait être un trône et qui aurait dû l’être, n’est plus qu’une place à prendre offerte à la vulgarité des enchères, objet de toutes les convoitises, cause des luttes fratricides les plus inexpiables, but de toutes les stratégies politiciennes, incessant aiguillon d’ambitions démesurées autant qu’inassouvies, car personne, à la vérité, n’est à la hauteur d’une telle fonction qui ne saurait être remise, comme elle l‘est, au hasard d’une loterie électorale, d’un jeu de roulette indéfiniment relancé où le calcul qui a échoué, se reporte aussitôt sur le prochain tour. Ainsi la politique française se vit dans une ambiance frelatée de casino et les mises sont d’un rapport si considérable qu’elles justifient toutes les prévarications. Le contraire est impossible ; les habitués le savent. [...]

La suite sur La Faute à Rousseau

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-Etat-et-un-chef-de-l-Etat

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