A propos des candidats à la présidence de l’UMP, la version en ligne du journal Le Figaro vient de titrer “Le coup de barre à gauche d’Alain Juppé”. Ce titre et cette évolution méritent un certain nombre de développements pour être mis en perspective.
Pour bien comprendre cet ancrage de plus en plus à gauche d’Alain Juppé, il faut mener l’analyse suivante. De façon générale, la France n’est plus un pays indépendant, ni même peut-être plus un pays, plutôt une sorte de zone, une zone sous domination Etats-Unienne, administrée de façon indirecte par l’Union Européenne et l’OTAN pour le compte de l’oligarchie financière mondiale. Mais, pour éviter de réveiller la belle endormie, il convient que l’apparence de la démocratie légitime un gouvernement de collabos qui asservit la France et ses habitants à des intérêts qui ne sont pas les siens. Le vernis de cette onction démocratique tend à s’écailler sévèrement, mais le propos n’est pas là. Il faut maintenir l’apparence de la démocratie, en tout cas, aussi longtemps que les Français voudront bien y croire.