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Pas d’amalgames… quoique

Il y a des amalgames qui, visiblement, dérangent moins que d'autres.   

Il est de bon ton, lorsqu’on veut montrer sa pleine dévotion à la bienséance moderne, de s’émouvoir ostensiblement devant un cas (plus ou moins flagrant) de l’odieux « amalgame ». Dans ce théâtre des émotions filmées et relayées sur Internet, on déploie mieux son énergie à s’indigner avec la meute – qu’importe si tel « amalgame » est avéré ou non – qu’à s’enquérir des éléments du récit pour décider si, finalement, notre émoi est justifié. On dit que les amalgames sont contraires aux « valeurs républicaines », insultent l’égalité, foulent aux pieds les droits de l’homme et, pour toutes ces raisons, méritent d’être âprement combattus. On ne trouve pas une seule personnalité de l’appareil politique français en place qui ne soit adepte du « padamalgamisme ».

On s’émeut que la dénonciation de l’islamisme puisse nuire à la réputation des musulmans ; on craint que les forfaits éventuels d’un homosexuel puisse porter préjudice à la communauté gay et lesbienne ; on rappelle inévitablement que « les casseurs sont une toute petite minorité » et « qu’il ne faut pas faire d’amalgames » entre eux et les populations des banlieues. 

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