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Djihadistes français : la grande désillusion ?

Les voyages, non contents de former la jeunesse, sont aussi susceptibles de mettre un peu de plomb dans la tête de certains.

L’appel du grand large a toujours été l’apanage de la jeunesse. Marius chez Marcel Pagnol ou Johnny Hallyday avec les mots de Philippe Labro dans « Mon Amérique à moi » : on rêve toujours d’un ailleurs ou d’on ne sait quelle autre « Terre promise ». Avec sa sagesse légendaire, Eddy Mitchell assurait : « L’Amérique que j’aime n’existe pas. » On ne le lui fait pas dire. Pareillement, on pourrait ajouter, en guise de codicille, que l’Espagne républicaine d’André Malraux n’était, au choix, qu’un beau rêve ou un vilain cauchemar.

Nos djihadistes français participent finalement du même processus nostalgique. Ainsi seraient-ils de plus en plus amers et plus prompts au retour qu’ils ne l’étaient au départ. Selon rtl.fr« il ne s’agit pas d’un mouvement de masse et le flux n’est pas comparable à celui des départs, mais le phénomène met en lumière la désillusion, la fatigue ou la peur de certains Français partis faire le djihad. »

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