Ce n’est pas la première fois que François Hollande recule et agit en couard, ce ne sera pas non plus la dernière avant 2017.
Le 20 août dernier, François Hollande s’était exprimé ainsi dans le journal Le Monde : « J’avais indiqué pendant la campagne présidentielle que j’étais favorable à l’introduction d’une part de proportionnelle. J’y suis prêt, si une majorité peut s’accorder sur cette orientation. » Durant cette campagne, François Hollande avait aussi promis qu’il serait « l’ennemi de la finance », qu’il rendrait la France « apaisée », qu’il relancerait la croissance ou que la République serait, avec lui, « exemplaire ». Il avait même avancé l’idée qu’il serait président de cette République. Deux ans et demi plus tard, il est aisé de constater qu’aucune de ses promesses n’a été tenue. François Hollande peut prétendre au titre que détenait son mentor corrézien, Jacques Chirac, celui de « super-menteur » et de président fantoche, tout entier occupé à découper des rubans.