« Pendant le cessez-le-feu, les combats continuent… »
« Pendant les travaux, le magasin reste ouvert »… Ce n’est pas pour autant qu’il fait de bonnes affaires. Une formule du même genre résumerait assez bien la situation actuelle de l’Ukraine : « Pendant le cessez-le-feu, les combats continuent… » Ils auraient même tendance à s’intensifier, et la confrontation entre les forces gouvernementales et les séparatistes tourne nettement à l’avantage des seconds. L’encre de l’accord arraché au forceps par Angela Merkel et François Holland à Vladimir Poutine et Petro Porochenko n’était pas encore sèche que l’esprit de Minsk, encore plus fugace que celui du 11 janvier, n’était plus qu’un mirage. À vrai dire, ceux qui l’avaient parrainé n’y croyaient pas plus que ceux qui l’ont signé.