Décidément, entre la politique du fric et celle de l'éthique, Sarkozy a fait son choix.
« Moi, personnellement, je n’y serais pas allé. Mais dans une démocratie, on ne peut pas empêcher quatre gugusses de faire ce qu’ils veulent. » Tels ont été les propos tenus par le président de l’UMP Nicolas Sarkozy, interrogé sur le voyage de parlementaires français en Syrie.
Ce mardi 3 mars, Christian Jacob, le chef de file des députés UMP a exprimé le « soutien unanime » du parti à leur collègue Jacques Myard, en rappelant ce que sont les fonctions de parlementaires : « Nos collègues n’étaient pas en Syrie en tant que représentants de leur groupe ou de leur formation politique, mais dans le cadre de leur mandat parlementaire, et donc, à partir de là, on rejette toutes les critiques et attaques personnelles qui ont pu être portées contre les uns et les autres. » Et d’ajouter avec bon sens : « Si on veut enrichir notre politique étrangère, on a aussi besoin d’avoir des députés qui se déplacent sur le terrain. »