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Selon la justice, contrairement aux Noirs, les Blancs n’existent pas

Si la justice française voulait instaurer un apartheid racial, s'y prendrait-elle autrement ?

L’affaire remonte à 2010, quand le sociologue Saïd Bouamama et le rappeur Saïdou – du collectif ZEP (Zone d’expression populaire) – enregistrent un disque Nique la France – Devoir d’insolence, entraînant une plainte de l’AGRIF pour « injure publique à caractère racial et une provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes ».

Nique la France martèle le passé colonialiste et impérialiste du pays, « ses odeurs, ses relents, ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes » et oppose les « petits Gaulois de souche » et « les culs tout blancs présents à l’Assemblée nationale » aux « Arabes, Noirs et musulmans ».

L’AGRIF relève alors l’escroquerie du procédé sémantique consistant à amalgamer ces trois catégories « comme si tous les Arabes et les Noirs étaient musulmans et comme si tous les musulmans étaient anti-français ». 

La XVIIe chambre du tribunal de Paris vient pourtant de débouter l’Alliance générale contre le racisme et l’identité française de sa plainte au motif que « la blancheur » ne repose sur aucun « critère scientifique », et ne constitue pas « une composante juridique de la qualité de Français ». En outre, la « blancheur », pour le juge de la XVIIe chambre, « varie selon les époques, les cultures et les classifications administratives propres à chaque pays ».

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