Ils ont commis trois fautes graves pour lesquelles nous sommes en droit de leur demander des comptes.
Le meurtrier de la petite Chloé ayant avoué son forfait, l’on reste néanmoins en droit de se poser des questions sur les circonstances de cette sordide affaire qui n’est pas la première du genre et, hélas, certainement pas la dernière.
Cet individu doit-il être le seul à devoir comparaître devant la justice des hommes ? Quoi qu’en disent certains journalistes qui, sous couvert d’humanisme, aiment bien caresser la bête dans le sens du poil, je suis persuadé qu’il importe de désigner les véritables responsables de ce crime, à savoir les politiques.
Oui, ce sont eux, gauche et droite confondues, qui aux affaires depuis plusieurs décennies ont failli dans leur mission et rendu possible le meurtre abject de cette enfant.
Ils ont commis trois fautes graves pour lesquelles nous sommes en droit de leur demander des comptes.
Tout d’abord, ils ont fait preuve de laxisme. Si les décisions de justice avaient été respectées et appliquées, l’assassin, au « carnet de chansons » bien rempli, serait actuellement derrière les barreaux et Chloé toujours en vie.