Entreprise de sidération, falsification sur fond de repentance et de masochisme: la guerre menée contre les peuples européens par la pensée dominante se vérifie encore après le dernier terrible naufrage de centaines de clandestins en Méditerranée. La faute à l’Europe, à son égoïsme, à son indifférence, à son refus de l’autre martèlent les bonnes âmes. La faute surtout à la déstabilisation terroriste de nombreux Etats africains, à la misère, et bien sûr à un manque de fermeté et de moyens dans la lutte contre les trafiquants, à une surveillance défectueuse des frontières. Alors que les Français et plus largement les peuples européens sont très majoritairement fermement opposés à toute nouvelle immigration massive, « nos » dirigeants (pro)bruxellois discutent de l’application de «quotas» de réfugiés dans chacun des 28 pays de l’UE. Cela sera évoqué lors du sommet européen extraordinaire qui se tiendra jeudi soir. Le secrétaire d’État aux affaires européennes, Harlem Désir, a demandé hier que les clandestins rescapés soient dispersés et «accueillis dans l’ensemble des pays de l’UE». Rappelons que l’opération de secours organisée par l’Italie de migrants en Méditerranée, baptisée Mare Nostrum, a permis de sauver 170 000 personnes en 2014. Clandestins qui n’ont pas été renvoyés, sont restés en Europe et dont l’exemple sert d’argument aux mafias de passeurs sans scrupules, et qui alimente les espoirs de dizaines de millions de candidats au départ vers les pays européens, en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie…Pas toujours d’ailleurs dans un climat serein entre « damnés de la terre ». Si l’État islamique (EI) a diffusé dimanche une vidéo montrant l’égorgement en Libye d’au moins 28 chrétiens Éthiopiens (futurs migrants vers l’Europe?), il a été rapporté la semaine dernière qu’une quinzaine d’immigrés africains mahométans sont accusés d’avoir jeté par-dessus bord en pleine Méditerranée douze autres réfugiés chrétiens…
La vérité effraye médias et politiciens bien pensants qui s’emploient toujours à maquiller la réalité pour la rendre compatible avec leurs objectifs et leurs idéologie progressiste, mais aussi à réécrire pareillement l’histoire sous un angle souvent «négationniste», ne reculant devant aucune falsification.
Nous l’avons vu encore dimanche avec le « voyage mémoriel » de Jean-Marc Todeschini, ministre des Anciens Combattants , à Sétif (Algérie), pour commémorer le 70ème anniversaire ce que le FLN appelle « le massacre de Sétif », le 8 mai 1945.
En l’espèce non pas tant une manifestation qui a dégénéré mais une insurrection qui fut planifiée. Celle-ci a été certes, très durement réprimée, selon les vœux du général De Gaulle. Ce dernier pointa les connexions existant entre ce soulèvement et les émeutes de Damas en Syrie, y voyant la main des services secrets britanniques, et plus largement, des Etats-Unis lancés dans une entreprise de déstabilisation de l’empire français. C’est dans ce contexte que le cheikh Chekib Arslan, un libanais sympathisant des Frères musulmans, lié à Messali Hadj, chef du Parti Populaire Algérien, lança officiellement un appel à tous les musulmans du Levant et du Maghreb pour combattre les « infidèles » au nom du djihad. Un appel qui fut entendu à Sétif.
La légende veut que 45 000 Algériens aient été alors exécutés par les Français le 8 mai 1945 et dans les semaines qui ont suivi, un mythe lancé par la radio du Caire, repris sans vérification par tous les grands médias. Un chiffre visant à frapper les esprits mais que ne vient corroborer la découverte d’aucun charnier, chiffre ramené entre 7000 et 8000 victimes par certains « historiens », estimation qui restent elle aussi toute aussi invérifiable . Quant à la commission d’enquête mise en place par De Gaulle et réunissant le cadi de Tlemcen, le général de gendarmerie Tubert, un résistant communiste et un avocat général, elle a évoqué environ 1500 victimes chez les insurgés. Insurgés qui assassinèrent 103 européens (dont des femmes violées, mutilées, des hommes éventrés, émasculés… ) et liquidèrent 800 musulmans fidèles aux autorités françaises.
Ambassadeur de France à Alger,Hubert Colin de Verdière, lors d’une visite à Sétif, le 27 février 2005, avait qualifié les «massacres du 8 mai 1945» de «tragédie inexcusable, à la suite d’un climat de peur, de manifestations», propos tenus à peu près dans les mêmes termes par Michel Barnier le 8 mai 2005. Le successeur de M. Colin de Verdière, Bernard Bajolet, affirmait pour sa part, à Guelma en avril 2008, que «le temps de la dénégation des massacres perpétrés par la colonisation en Algérie est terminé». Quant à François Hollande lors de son voyage à Alger en décembre 2012, il s’était engagé à ce que la France procède à la reconnaissance des crimes coloniaux, évoquant « les souffrances de la colonisation »
Bruno Gollnisch l’a dit, il faut viser à établir les meilleurs relations possibles avec l’Algérie. Ce qui n’est pas chsoe aisée avec les dirigeants du FLN au pouvoir qui instrumentalisent à des fins politiciennes une guerre d’indépendance très mythifiée, et instillent à sa population depuis des décennies une propagande anti française censée occulter leur incapacité à assurer la prospérité des Algériens. Et il ne s’agit pas de nier les aspects les plus problématiques, voire condamnables de la colonisation française qui peut, qui doit être passée au crible d’une critique de droite, intelligente et fondée, que nous avons relayé sur ce blogue.
Pour autant, les mensonges, la flagellation antifrançaise systématique, quasi obligatoire, les insultes faites aux pieds-noirs, la repentance a sens unique, la vision véhiculée d’une France de Français systématiquement coupables, sont proprement insupportables et intolérables. Il serait donc totalement légitime que le gouvernement algérien fasse aussi un geste de normalisation de nos relations, d’apaisement et de réconciliation en condamnant les attentats, les tueries, les tortures de civils français aussi bien avant qu’après les accords d’Evian et bien sûr les massacres de harkis. On ne peut bâtir une relation saine et solide sur le mensonge et le ressentiment.
Une vérité que ferait bien de méditer dans un registre différent Manuel Valls, lui qui lancé vendredi dernier un plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme doté de 100 millions d’euros. De quoi réjouir les gamellards des officines dites antiracistes et autres supplétifs de la police de la pensée, les copains des agences de com et de publicité, tous bénéficiaires directs ou indirects depuis des années de la générosité des gouvernements UMPS…avec l’argent des contribuables français.
M. Valls a dit vouloir faire face à la hausse « insupportable» des actes racistes en France. « Le racisme, l’antisémitisme, la haine des musulmans, des étrangers, l’homophobie augmentent de manière insupportable dans notre pays ». Selon Gilles Clavreul, le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, les 100 millions serviront à une « grande compagne de communication », à des actions au niveau local ; 25 millions seront engloutis chaque année au profit d’actions menées (par des associations amies) dans le cadre de la politique d’immigration, dite « politique de la ville ».
Bruno Gollnisch constate que les grands oubliés de ce plan contre le racisme sont encore une fois les autochtones Français et les Chrétiens, pourtant premières victimes dudit racisme. Français de souche désignés implicitement comme intolérants, racistes, rétifs à l’immigration et qu’il s’agit de mater. Manuel Valls l’a affirmé à la télévision portugaise, nous l‘évoquions: «La France possède l’arme nucléaire, il est hors de question que ce pays (sic) tombe entre les mains du Front National ». Bref si l’opposition patriotique remportait la présidentielle, elle serait annulée.
Une menace directe que le Premier ministre a réitéré vendredi : « Dans une France travaillée par le populisme, notre devoir est d’organiser le sursaut ». Sursaut d’un Système qui vacille, d’une idéologie antiraciste dont la nature illégitime, nocive et inquiétante se révèle chaque jour davantage aux yeux de nos compatriotes.