Je ne suis sans doute pas la seule à m’être étranglée devant cette information et à l’avoir relue dix fois pour être certaine d’avoir bien tout compris.
Je ne suis sans doute pas la seule à m’être étranglée devant cette information et à l’avoir relue dix fois pour être certaine d’avoir bien tout compris. Voilà en substance ce que nous apprend une dépêche AFP du 29 avril dernier : Le Premier ministre a annoncé la création « d’ici la fin de l’année », d’une structure chargée de prendre en charge les jeunes « de retour de zones de conflit ». Un dispositif s’adressant toutefois à ceux ne faisant pas l’objet de poursuites judiciaires. Et sur la base du bénévolat.
Pardon ?
On parle bien de ces jeunes Français qui ont pris fait et cause pour le djihad, complices de toutes les horreurs perpétrées par l’Etat Islamique, de la lapidation des homosexuels aux attentats commis en France en janvier en passant par l’égorgement et la crucifixion de chrétiens ?
Cette prise en charge se matérialisera par « un accompagnement individualisé, une prise en charge psychologique et un encadrement renforcé » a précisé le chef du gouvernement, ajoutant que « ces jeunes devraient retrouver toute leur place dans notre société ».