Si la Grèce ne se soumet pas aux diktats de la Troïka, qui lui imposeront encore plus d'austérité jusqu'à engendrer une guerre civile, nous connaîtrons nous aussi (Espagne, Italie, France) un Printemps européen.
L’épisode de la dette grecque pourrait être la partie cachée de l’iceberg. Une économie réelle qui a été pillée par une économie virtuelle si bien instrumentalisée par l’économie financière !
Il convient de savoir que l’économie réelle, celle qui concerne les biens produits et les services dans le monde représente peu ou prou 73.000 milliards d’euros, soit 2 % de l’économie mondiale, et les 98 % ne sont qu’une économie qui ne produit rien, si ce n’est que des crises financières à l’instar de celle de 2008, dont on paie aujourd’hui l’addition.
En d’autres termes, il existe deux économies différentes, l’une qui repose sur le travail des peuples, sur la sueur dépensée, et une autre que l’on pourrait qualifier d’économie artificielle, virtuelle, générée par des machines ou, plus précisément, des robots informatisés gavés d’algorithmes financiers.