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Tel-Aviv, son sable, ses bobos, sa Seine, ses policiers...

Une affaire qui en dit long sur l'état du pays :

  • une menace réelle menant des "plus radicaux"... mais sans les nommer...
  • des politiques qui ne veulent pas assumer une annulation
  • ...mais qui, en plein mois d'août, demandent le renfort de 300 policiers et gendarmes supplémentaires

La menace est désormais prise «très au sérieux» : la journée «Tel Aviv sur Seine», prévue jeudi à Paris, inquiète la préfecture de police et les équipes d'Anne Hidalgo, qui travaillent à la mise en place d'un dispositif renforcé pour sécuriser l'événement.

4 unités des forces mobiles (CRS et gendarmes mobiles) seront dépêchées en renfort à Paris. Ce qui représente plus de 300 policiers et gendarmes de plus ce jour-là, soit un quasi doublement du dispositif classique élaboré par les unités dépendant des commissariats locaux. Le premier adjoint PS à la mairie de Paris, Bruno Julliard, dénonce... mais qui dénonce-t-il ?

«Nous n'annulerons pas cette manifestation car ce serait donner raison aux plus radicaux».

Côté policier, une petite inquiétude pointe :

«Est-il bien judicieux de maintenir ce type de rassemblement quand on voit ce qui s'est passé à Sarcelles l'été dernier; c'est assez sensible».

«Dans les milieux de la sécurité, tout le monde pense instantanément au climat d'antisémitisme qui avait mis cette ville du Val-d'Oise à feu et à sang en juillet 2014.»

Quant au maire de Paris, elle se la coule douce loin de là avec l'argent des parisiens :

H

Michel Janva

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