Traîné en justice pour « provocation à la haine raciale » en raison d’une chronique dans laquelle il décrivait la réalité, l’essayiste Eric Zemmour a finalement été relaxé.
Bonne nouvelle pour la liberté d’expression : il est encore (parfois) possible de décrire le réel. Ainsi, Eric Zemmour a-t-il été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris, ce mardi 22 septembre. Le polémiste était poursuivi pour provocation à la haine après une chronique sur RTL, en mai 2014 dans laquelle il déclarait :
Les Normands, les Huns, les Arabes… les grandes invasions d’après la chute de Rome sont désormais remplacées par les bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent.
La radio était, elle, poursuivie pour avoir diffusé ladite chronique. Elle a logiquement été également relaxée.
« Aussi excessifs, choquants ou provocants que ces propos puissent paraître », ces propos ne s’appliquent « qu’à une fraction des communautés visées et non à celles-ci dans leur ensemble », a finalement jugé le tribunal correctionnel de Paris.
L’avocat du polémiste pour qui ces poursuites avaient « peut-être un sens politique » et Éric Zemmour lui-même, se disant « victime d’un procès profondément politique » mettent le doigt sur le fond de l’affaire : décrire le quotidien de tant de Français n’est pas politiquement correct.
Je ne suis pas assistante sociale, mon métier n’est pas de savoir si je vais faire de la peine à untel ou untel. Mon métier, c’est dire la vérité.
conclut Zemmour.