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Face aux nouvelles menaces planétaires, que pèse encore l’armée française ?

Le gouvernement Hollande semble découvrir les menaces mortelles qui pèsent sur notre pays…
Avec la disparition de l’URSS et de la menace communiste sur l’Europe, nos politiques, de droite et de gauche, s’étaient délicieusement coulés dans la vision fukuyamienne de la « fin de l’histoire » : paix universelle, règne sans fin d’un marché émancipateur des peuples, mondialisation heureuse, bisounoursisme à tous les étages. Certes, le budget de notre outil de défense croît régulièrement chaque année, mais il s’agit d’une croissance en trompe-l’œil. Depuis 1990, en euros constants, le budget de l’armée a en fait baissé de 20 %. Si l’on observe les 15 meilleures années de cette période en termes de croissance économique, on constate que le PIB français a crû en moyenne de 2,8 % alors que le budget de notre défense n’augmentait quant à lui que de 0,3 %. En 2014, la France ne consacrait plus à son outil de défense que 2,2 % de son budget, un minimum historique, contre 3,5 % pour les États-Unis et 4,5 % pour la Russie.

Coupes massives dans les effectifs de l’Armée depuis 2008…
La loi de programmation militaire (LPM), décidée, en 2013 par François Hollande fixait un objectif de 34 500 postes à supprimer entre 2014 et 2019, s’ajoutant aux 45 000 déjà supprimés au cours de la précédente LPM du quinquennat Sarkozy. En tout, une saignée de quelque 80 000 postes. En termes de destruction de notre défense nationale, « Républicains » et socialistes font donc rigoureusement la paire. Dans son livre La Dernière Bataille de France, le général Vincent Desportes se livre à un réquisitoire sans appel.

Les Français croient être protégés, ils ne le sont plus… Les armées françaises n’ont jamais été aussi fragiles (…) Un avion sur deux ne peut décoller, un navire sur deux ne peut prendre la mer, un char sur deux ne peut plus rouler, quatre hélicoptères Tigre sur cinq ne peuvent prendre l’air.

Mais en avril dernier, le président Hollande annonçait que 18 500 postes seraient finalement maintenus
Soit malgré tout un bilan net de 61 500 postes supprimés. Les socialistes se montrent en cela les dignes héritiers du Front populaire de 1936, qui n’avait eu de cesse, trois années avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, de casser notre outil de défense. Souvenons-nous de ce cri du cœur de Léon Blum, le 7 mars 1936, dans le quotidien l’Humanité : « S’il s’agit de détruire l’armée française, j’en suis ! » On connaît la suite…

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