Le triste constat est le ventre mou de l’UE face au maître chanteur Erdogan.
« Nous ne pouvons pas accepter cela ! » proteste Viktor Orban. Selon lui, l’UE et Ankara travailleraient en coulisse à un plan, qui viserait à installer, en provenance de la Turquie, 400 à 500.000 « réfugiés » Syriens en UE. Cet accord devrait être rendu public cette semaine à Berlin, déclare M. Orban durant une rencontre avec les cadres dirigeants de son pays. Plusieurs États membres auraient tenu un sommet avec le gouvernement Turc, dimanche, afin de convenir de cet « accord en coulisse ».
« C’est cette mauvaise surprise à laquelle l’Europe va devoir faire face » lance Orban. Il s’attend à de fortes pressions sur son pays, ainsi que sur la Pologne, la Slovaquie, la Tchéquie, afin d’accepter une partie des « réfugiés ». « Encore une fois, nous ne pouvons accepter cela », martèle le Premier ministre Hongrois. En dehors de cela, Budapest prévoit une plainte contre l’obligation décidée par l’UE, de recevoir des « réfugiés » selon un barème de répartition. Orban s’insurge depuis longtemps contre ce système de quotas. Ce genre d’accord avait déjà été évoqué lors du sommet de l’UE à Malte, mi novembre, mais avait été rejeté, précise Orban.