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Vers un cessez-le-feu en Syrie

Un accord de cessez-le-feu entrera en vigueur en Syrie samedi à minuit a annoncé hier un communiqué commun entre les Etats-Unis et la Russie. Il ne ­concerne pas l’Organisation Etat islamique et le Front Al-Nosra. Damas a annoncé, pour sa part, la tenue d’élections législatives le 13 avril en Syrie.

Le gouvernement syrien, ses alliés et les groupes d'opposition armés, devront faire savoir au plus tard vendredi 26 février à midi, heure de Damas (11h00 à Paris), s'ils acceptent cette proposition. Si c'est le cas, ils devront cesser les combats à minuit. L'opposition syrienne a d'ores et déjà fait savoir qu'elle acceptait, «sous conditions», ce cessez-le-feu.

Cette trêve ne concernera pas les opérations militaires contre les djihadistes de l'État islamique ni du Front al Nosra, la branche syrienne d'Al Qaida (ceux qui font, selon Laurent Fabius, "du bon boulot").

Ce plan doit permettre d'acheminer une aide humanitaire en Syrie et faciliter la transition politique. La durée de la trêve est de deux semaines mais elle pourra être reconduite indéfiniment avec l'accord des parties.

Vladimir Poutine s'est entretenu au téléphone avec Barack Obama. La Russie «fera le nécessaire» pour que Damas respecte cet accord de cessez-le-feu, et espère que les États-Unis «feront la même chose» avec les groupes rebelles syriens, a-t-il déclaré.

Dans l'émission de France 2 présentée hier, on apprenait que François Hollande avait livré secrètement des missiles antichar aux islamistes. Extrait :

Michel Janva

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