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Notre responsabilité civique

Après une sorte de petit purgatoire voici que votre chroniqueur reprend son écriture, un peu plus sobre que par le passé.

Un état de santé tant soit peu défaillant ces derniers temps lui a permis en effet, passant par une période de purge, de se trouver à l'abri des gros moyens du matraquage médiatique. Limitée à quelques semaines, rien de plus salutaire qu'une telle cure.

Avouons cependant avoir lu avec plaisir l'éditorial d'Yves Thréard dans le Figaro du 25 mars. S'interrogeant sur ce qu'il appelle les "causes du mal", il y note par exemple que "la preuve est faite que les causes du mal sont également chez nous".

Une seule remarque à ajouter à sa conclusion.

Thréard écrit en effet : "Entre naïveté et indifférence, nous avons préparé depuis des années les bombes qui explosent sous nos yeux. Immigration incontrôlée, délinquance galopante mal réprimée, ghettos poussant comme des champignons… Nous payons aujourd'hui le prix de notre aveuglement."

On éprouvera ici quelque réticence à cet emploi du "nous" civique.

"Nous" me semble approprié s'il s'adresse aux contribuables, qui payons en effet, pour l'aveuglement, des dirigeants de ce pays et de ceux qui votent régulièrement pour eux. Pas "notre" aveuglement, mais le "leur".

Couche monopoliste de la décision comme de la parole, composée des partis subventionnaires comme des gens de la haute administration, coupée du peuple et des vrais problèmes du pays, "ils" ont assassiné les libertés, y compris la liberté d'expression et de critique. Yves Thréard le sait mieux que quiconque.

Notre seule responsabilité civique ce n'est pas l'aveuglement, c'est d'avoir laissé faire les incapables.

http://www.insolent.fr/

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