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Le ramadan, c’est maintenant, par Caroline Parmentier

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Le ramadan commence le 6 juin. Il est devenu le rite religieux le plus visible et sans doute le plus suivi en France. Verra-t-on cette année des dérogations spéciales ou indulgences particulières des examinateurs parce qu’il se déroule en même temps que le bac ?

Lorsque j’ai rempli la fiche de renseignement de mon fils en début d’année dans son collège laïc des Yvelines, il m’a été demandé s’il mangeait du porc et s’il serait présent ou absent pendant le ramadan. Cette absence est « actée », entrée dans les mœurs. On paraît moins exotique si l’on s’absente pour le ramadan que pour l’enterrement de son grand-père dans le Sud-Ouest.

L’année dernière un élève de 5e de sa classe a été pris d’un malaise en cours de sport parce qu’il n’avait rien bu de la journée. De quelle famille supporterait-on cette forme de maltraitance a fortiori pour des raisons religieuses ? Le jeûne est prescrit à tout musulman pubère. Des dispenses avec compensations – jeûne différé – sont prévues pour les voyageurs, les malades, les personnes âgées, les femmes enceintes ou venant d’accoucher, pas pour les bacheliers. Ce sera à nous de nous adapter.

Le Monde nous annonce admirativement 80 % de jeûneurs chez les musulmans français. C’est une écrasante majorité et l’on sait que ce nombre est en augmentation chaque année comme le port du voile ce que chacun peut aisément mesurer à la sortie de l’école, chez Auchan ou au Parc Astérix. Cela signifie que dès lundi des conducteurs de bus chez lesquels on trouve une forte population de musulmans (grâce à la discrimination positive pratiquée par la RATP comme l’a décrit Ghislaine Dumesnil dans son livre Allah au volantla mort au tournant) vont se trouver dans le cas de conduire en état d’hypoglycémie et de déshydratation avancée avec les risques que cela comporte pour ceux qu’ils transportent comme pour ceux qui viennent en face.

Même chose pour les conducteurs de transport scolaire, les chauffeurs de taxi (lors de la grève des taxis à Paris il y a un an, BFM nous apprenait qu’une majorité d’entre eux rompait le jeûne ensemble juste avant la dislocation de la manif). De quelle religion supporterait-on qu’elle mette ainsi la vie des populations en danger, sans crier à l’obscurantisme, au scandale et aux risques pour la sécurité publique ?

Aux policiers exténués par l’état d’urgence, le laxisme du pouvoir, les saccages, le harcèlement ultra-violent des casseurs (samedi encore lors de la manif autorisée des antifas en mémoire de Clément Méric !) on inflige un Euro de foot (51 matchs, des milliers de fans zones à sécuriser) combiné avec le ramadan et ses nombreux débordements communautaires. Heureusement nos policiers vont recevoir l’appui sûr d’employés de sociétés de sécurité privées parmi lesquels la DGSI a repéré 82 fichés, susceptibles de porter atteinte à la sûreté de l’Etat… Font-ils le ramadan ?

Caroline Parmentier

Article paru dans Présent n° 8623 daté du 7 juin 2016

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