18/06/2016 – FRANCE (NOVOpress) :Le sujet fait la une de l’hebdomadaireMinute qui s’appuie sur un rapport de l’Unicef, l’agence des Nations Unies qui défend les droits des enfants, intitulé :« Ni sains ni saufs, enquête sur les mineurs non accompagnés dans le nord de la France ». Les enfants migrants, garçons ou filles, vivent un véritable enfer sexuel dans les camps de la Manche, du Nord ou du Pas-de-Calais, où ils devraient être protégés : « Violés, contraints de se prostituer et de voler, ils sont les innocentes victimes d’un monstrueux trafic, ignoré par les pouvoirs publics », écrit Minute, qui a tenu à s’associer à l’Unicef pour dénoncer ce scandale. Extraits.
Les chercheurs de l’Unicef se sont particulièrement intéressés au sort qui attend les jeunes garçons venus d’Afghanistan : « Parmi les mineurs afghans rencontrés en entretien, la peur du viol est ressortie comme l’une des craintes majeures. Les témoignages collectés parlent de la nécessité de se laisser abuser sexuellement, notamment quand le passeur et ses amis se sont alcoolisés. »Ali, 15 ans, rappelle qu’il faut serrer les fesses. Il dit que régulièrement, le soir, il y a des viols par des adultes ou d’autres jeunes violents et alcoolisés.
Le rapport révèle ainsi qu’en février dernier, une sale affaire a été étouffée. Près d’un bar aménagé dans la jungle de Calais, vingt gamins ont été violés !Officiellement, cette histoire n’existe pas. Pourtant les témoignages recueillis attestent qu’elle est bien réelle : « En février 2016, bien que cette information n’ait pu nous être confirmée officiellement, plusieurs sources (policière et associative) ont indiqué que des adultes ont été arrêtés derrière le Kaboul Café suite à un viol collectif d’une vingtaine de mineurs afghans. » Le scandale n’a pourtant pas été révélé et aucune mesure n’a été prise par les pouvoirs publics pour protéger les gamins. […]
Toutefois, dans la jungle, tous les migrants ne courent pas après les petits Afghans. Une large majorité préfère les filles, jeunes de préférence. Ces dernières en voient de toutes les couleurs. Avant d’arriver à Calais, certaines ont déjà beaucoup payé de leur personne. Exemple avec Winta, qui a quitté l’Éthiopie à 13 ans sans prévenir ses parents pour fuir un mariage forcé avec un homme beaucoup plus âgé qu’elle. Aux enquêteurs de l’Unicef, elle a raconté « avec douleur son parcours, au cours duquel elle a été régulièrement violée et s’est prostituée quelques fois pour gagner plus vite de l’argent ». Une fois dans la jungle, cela a été encore pire : caïds, passeurs et migrants ont abusé d’elle…
Autre exemple avec Yohanna, 16 ans.Née de père inconnu, elle a quitté l’Érythrée à la mort de sa mère pour rejoindre sa sœur qui vit en Angleterre.Arrivée dans la jungle, elle a trouvé « refuge » sous la tente des hommes. Qui l’ont à ce point « soignée » qu’elle ne veut plus se souvenir : « C’est dur et je ne veux pas raconter. » Alors on imagine… C’est bien simple, toutes les jeunes mineures interviewées par l’Unicef disent craindre de sortir le soir, lorsqu’il fait nuit, de peur de se faire violer. »
Un article à lire en intégralité dans l’hebdomadaire Minute paru ce matin
http://fr.novopress.info/201976/lenfer-sexuel-enfants-camps-de-migrants-france/