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État d’urgence : donc, on continue comme avant…

Encore des mots, toujours des mots. Encore et toujours la même chose. On ne change pas une politique qui perd.

Certes, le discours fut – en apparence, tout du moins – plus musclé que les déclarations de François Hollande au lendemain du massacre de Nice, ce qui en soi n’est pas une performance, convenons-en.

Certes, dans ce discours furent évoqués ces milliers et milliers de jeunes radicalisés à travers le pays. Certes, le chaos moyen-oriental fut bien mis sur le compte des Américains et la sagesse de Jacques Chirac de ne pas se lancer dans l’aventure irakienne en 2003 y fut saluée. Certes, les mots tabous dans la bouche de François Hollande furent employés sans contorsions excessives : islamisme radical, djihadisme, salafisme. Certes…

Certes, mais encore ? Encore des mots, toujours des mots. Encore et toujours la même chose. On ne change pas une politique qui perd. C’est ce que l’on retiendra du discours de Manuel Valls, hier soir à l’Assemblée nationale, à l’occasion du vote sur la prolongation de l’état d’urgence pour six mois. On va continuer comme avant… avant le 14 Juillet. Ce 14 Juillet où, dans l’euphorie d’un pouvoir de parade à qui il ne manquerait pas un bouton de guêtre pour ne pas faire la guerre, François Hollande pérorait et annonçait la fin de l’état d’urgence.

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