Bien malin, celui qui parviendrait à savoir ce que pense vraiment Nicolas Sarkozy. D’ailleurs, a-t-il véritablement une opinion à lui ou évolue-t-il simplement avec le vent et selon les stratégies de campagne ?
Souvenez-vous de ce fameux discours de 2008 au cours duquel il défendait le métissage obligatoire.
Or c’est le même homme qui, aujourd’hui, met en garde contre la disparition de la « civilisation européenne ». Dans une interview au Point ce 5 août, Sarkozy rappelle que, «sous Louis XVI, il y avait 28 millions d’habitants en France, 18 millions en Grande-Bretagne et 2 millions aux États-Unis », puis fait ses calculs : « Aujourd’hui, vous additionnez l’Europe et les États-Unis, on est moins de 800 millions dans un monde de 7 milliards de personnes. Forcément, la civilisation européenne, qui s’est toujours vécue comme dominante, réalise qu’elle ne pèse désormais qu’à peine 10 % de la population mondiale. La civilisation européenne se sent devenue minoritaire. »
Nicolas Sarkozy poursuit en expliquant, entre les lignes, que si l’Europe ne fait pas attention à sa démographie déclinante, « on disparaîtra ».
Le constat de Sarkozy est vrai. Mais qui en est responsable ? La classe politique, gauche et droite confondues, Sarkozy compris, qui a simultanément promu l’immigration et l’avortement.
Sarkozy n’est qu’un baratineur.
Comment peut-il s’inquiéter de la disparition de la civilisation européenne après avoir défendu le métissage obligatoire et refusé de mettre fin à l’immigration extra-européenne ?
Comment peut-il s’inquiéter de l’effondrement démographique en France après avoir rendu hommage à Simone Veil, qui porte sur ses épaules la responsabilité d’une loi qui a permis de mettre à mort des millions d’enfants français dans le ventre de leurs mères ?