Il suffit d’observer le positionnement des forces en présence pour comprendre la stratégie.
Il peut paraître surprenant, aux yeux d’un observateur averti, que la reconquête de la deuxième ville d’Irak, tombée aux mains de l’autoproclamé « État islamique », n’ait pas été lancée plus tôt par le « camp du bien », et surtout de constater que, parmi les soutiens de l’armée irakienne, se trouvent ceux qui ont créé, soutenu et financé l’État islamique : CIA et Mossad pour les créateurs, Arabie saoudite et Qatar pour les bailleurs de fonds, Israël grand bénéficiaire du chaos, et, dans le rôle des éternels cocus, les Européens qui vont encore avoir la charge de nombreux réfugiés, trahis par leurs leaders à la botte d’une Amérique qui n’a jamais cessé de chercher à leur faire perdre leurs identités en les islamisant.