Canberra pratique une politique de tolérance zéro, rejetant tous les bateaux de « migrants » qui tentent de rejoindre illégalement ses côtes.
Les centres d’accueil et d’orientation étaient prêts à les recevoir, ils ont pourtant décidé de s’évaporer dans la nature. Ceux que les locuteurs de novlangue présentent comme de simples « migrants » n’ont pas voulu des hébergements coûteux que l’État socialiste avait mis à leur disposition, préférant repartir vers Calais pour tenter, coûte que coûte, de franchir la Manche ou se cacher dans les squats que les associations sans-frontiéristes leur prêtent. Ainsi, à Fouras, près de Rochefort, en Charente-Maritime, la moitié des 22 migrants mineurs accueillis sont repartis par leurs propres moyens. Un cas loin d’être isolé…
D’autres clandestins avaient anticipé, fuyant la jungle de Calais avant qu’elle ne soit démantelée afin d’éviter d’être amenés dans des centres trop éloignés des passages vers le Royaume-Uni. Certains d’entre ces « migrants » se sont, notamment, installés à Paris, dans un quartier Stalingrad plus sinistré que jamais. Le plus souvent afghans, ces déserteurs ont parfois de la famille en Albion.