Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La police allemande assume le contrôle au faciès

Selon Jeanne Smits dans Minute :

stories.virtuemart.product.2802_page_01nsp_106.jpg"[...] L’an dernier tout avait été fait pour occulter les centaines d’agressions sexuelles accompagnant le passage au Nouvel An, parce que des migrants extra-européens étaient à l’origine des troubles. Las des critiques, les policiers ont cette fois interpellé, intercepté, contrôlé à tour de bras des hommes « d’apparence nord-africaine » auprès des gares et au pied de la cathédrale de Cologne. Ils ont même vérifié les trois cents occupants d’un train s’apprêtant à descendre sur la ville – tous des migrants.

La police a été convaincue très vite des intentions peu catholiques des voyageurs et autres « contrôlés au faciès » – 650 au total –, puisque 190 personnes ont été maintenues derrière des barrières et empêchées de rejoindre le centre-ville, en attendant les 92 interpellations qui y ont eu lieu pendant la nuit.

La police de Cologne a même revendiqué son action en tweetant des images des migrants, accompagnées de ce commentaire laconique : « Des centaines de Nafris passés au crible à la gare principale. Détails suivent. » Des Nafris ? C’est le nom familièrement donné aux Nord-Africains en Allemagne, mais faut-il que l’exaspération soit forte pour que la police s’aventure publiquement dans ce genre de vocabulaire.

[...] Dès le lendemain, la presse allemande de gauche s’étranglait devant ce « racisme » évident. Mais la voilà prise au piège de ses propres tartes à la crème : vaut-il mieux éviter de peiner les migrants et respecter leurs droits de l’homme au prix de plus de 1 200 agressions sexuelles, ou protéger les droits des femmes des agressions machistes en prenant des mesures fortes et ciblées ? [...]

Michel Janva

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

Les commentaires sont fermés.