Lu sur le site de la Ligue du midi
"À la question de savoir si le ministre de la Cohésion des territoires peut rester au gouvernement, le Premier ministre a répondu : ‘’Je dis oui, après avoir parfaitement compris, avoir parfaitement conscience de l'exaspération des Français, de leur émotion, de leur agacement.’’ Pour Edouard Philippe, Richard Ferrand n'a rien commis d'illégal et a fourni des explications suffisantes. En témoigne, selon lui, l'absence de procédures judiciaires. "Un ministre qui serait mis en examen devrait démissionner, il n'y a aucune ambiguïté là-dessus", a déclaré le chef du gouvernement. Echappatoire facile quand on sait que le parquet national financier s’est immédiatement déclaré incompétent et que le procureur de BREST s’est empressé de classer l’affaire dans les 2 heures.
CASTANER, langue de bois et enfumage
Le porte-parole du gouvernement Christophe CASTANER a assuré mercredi que personne ne ferait "obstruction" à une éventuelle enquête concernant l'affaire dans laquelle serait impliqué Richard FERRAND, mais a souligné que ce n'est pas au gouvernement "de déclencher des enquêtes". "Le malaise est perceptible", a reconnu le porte-parole du gouvernement. "Donc il nous faut répondre, répondre par la transparence, par la clarté". Langue de bois et enfumage, pas d’enquête, pas d’obstruction pardi!
MACRON obligé de descendre dans l’arène
Le porte-parole du gouvernement, Christophe CASTANER, a également déclaré le 31 mai qu'Emmanuel MACRON avait appelé au cours du conseil des ministres le gouvernement à la «solidarité» et à la «responsabilité», estimant aussi que la presse ne doit «pas devenir juge».
Les questions
- Pourquoi dans une affaire aussi dangereuse, aussi toxique et aussi hautement politique, MACRON maintient ’il sa confiance à FERRAND envers et contre tout, alors que la presse se déchaine et que l’affaire prend une dimension explosive ?
- Pourquoi, alors que l’opinion publique réclame la démission de FERRAND à 70%, celui ci reste-il au gouvernement sous la protection de MACRON ? Certainement pas par sentiment, certainement pas par respect d’un quelconque principe. Ces gens n’ont ni morale ni principes. Les seuls principes qu’ils invoquent sont ceux qu’ils nous opposent.
- Alors pourquoi MACRON s’expose t’il ainsi dans cette affaire qui entâche très gravement son début de quinquennat et menace d’en pourrir durablement le déroulement ? Pourquoi cherche-t-il à s’épargner d’avoir à trancher la cas FERRAND et s’en remet 'il aux électeurs, éludant sa propre responsabilité ? Pourquoi ce choix d’une sortie par la petite porte ?
- Pourquoi cette attitude de fuite alors qu’il avait fait de la moralisation le thème fort de sa campagne, et qu’il sait que l’opinion publique le jugera sur cette question ?
Le gros doute
Que sait FERRAND, tout premier des supporters de MACRON et pilier de sa campagne électorale ? Que sait cet homme des dessous de la campagne électorale de MACRON ? Quelle grenade dégoupillée tient cet homme dans sa main qui tétanise MACRON et l’oblige à le couvrir de la sorte ?
Une affaire en cache-t’elle une autre?
Y a t’il une affaire MACRON liée à sa campagne électorale, provisoirement masquée par l’affaire FERRAND ? Quel secret lie ces deux hommes pour que l’un protège l’autre au risque de voir l’opinion publique se retourner contre lui dès le début de son quinquennat ?
Ce sont les questions que l’opinion publique doit se poser."