Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Lallab : cheval de Troie féministe de l’islamisme ? - Journal du jeudi 24 août 2017

  • Internet et Facebook sous hauts surveillance

    Les dissidents de tout poil qui plaçaient dans internet l'espérance d'une liberté d'expression totale, infinie et pour tous commencent à déchanter. Pour le prix d'un abonnement somme toute abordable, n'importe quel quidam peut et devait à l'avenir pouvoir, selon eux, accéder à une information totalement libre, s'exprimer, contourner les média servîtes et subventionnés et diffuser opinions et états d'âme en toute liberté, sous réserve toutefois de ne point s'en prendre aux derniers dogmes et tabous immuables de nos démocraties éclairées. Il aurait pourtant dû apparaître évident que pareille licence ne saurait indéfiniment être tolérée par une oligarchie qui avait tant et si longtemps œuvrer pour le phagocytage, pendant plus d'un demi-siècle de terrorisme intellectuel, des grands moyens d'information, média en tout genre et sur tous supports, presque exclusivement concentrés dans quelques mains avides de la ploutocratie mondiale. La dissidence grandissante, parfois insolente, exprimée sur la Toile devient aujourd'hui insupportable pour l'oligarchie mondialiste qui a déclaré une guerre sans merci à internet, son pire ennemi, un ennemi capable de dévoiler jour après jour sur place publique son imposture.

    Figure emblématique, sinon caricaturale, de cette oligarchie, dans sa version philosophico-talmudiste, l'inénarrable Jacques Attali avait vendu la mèche dans le quotidien Libération dès le 5 mai 2000, en déplorant que « l'internet représente une menace pour ceux qui savent et décident parce qu 'il donne accès au savoir autrement que par le cursus hiérarchique ». Un aveu de taille confirmant que l'accès à l’information pour le peuple représente un danger majeur pour les élites de son genre et qu'il convient donc d'en limiter l'usage. Pour ce délicat humaniste, où va-t-on en effet si le vulgum pecus s'avise d'accéder à l’information libre ?

    La reprise en main du réseau mondial, amorcée de longue date par touches et législations successives, connaît une accélération assez fulgurante à mesure et à la faveur, si l’on ose dire, des avancées d'un terrorisme exclusivement islamiste ou tout au moins revendiqué comme tel mais aussi du vote des Britanniques en faveur du Brexit et de l'élection de Donald Trump aux États-Unis, tous événements contraires aux orientations de la caste et imputés en grande partie aux réseaux sociaux, il semble qu'à haut niveau, bien au-dessus des têtes de nos dirigeants patentés, ait été décidée une lutte sans merci contre la liberté d'expression sur internet et ses succédanés, les réseaux sociaux.

    Ainsi le combat mondial lancé à grand fracas contre les « fake news », c'est-à-dire les fausses nouvelles présumées, conférant paradoxalement à certains ténors de la désinformation l'impensable pouvoir de proclamer le vrai, le faux si ce n'est le beau et le laid, officialise-t-il la reprise en main d'internet. Le onzième Festival international du journalisme de Pérouse, en Italie très officiellement sponsorisé par Google et Facebook, ce qui en dit long sur l'ampleur de la manipulation - réunissant 600 intervenants de 47 pays pour plus de 300 conférences, ateliers et débats dans douze salles de la ville, acta officiellement la nécessité de parvenir rapidement à une régulation d'internet, afin d'en extirper essentiellement et au plus vite les messages de haine. Suivez mon regard.

    Facebook, à l’avant-garde de la censure

    Facebook, le premier réseau social mondial, revendiquant deux milliards d'inscrits, n'en finit pas de réduire la liberté d'expression en bloquant régulièrement les internautes trop peu politiquement corrects, punis comme des enfants turbulents, interdits d'accès à leur compte pour des périodes variant selon les propos incriminés et le bon vouloir de censeurs anonymes. Ou en les bannissant définitivement comme ce fut récemment le cas pour l'auteur de ces lignes après que lui fut exigé de justifier de son identité, pièce administrative à l'appui. En 2015, déjà, la France remportait le triste record du nombre de pages Facebook censurées avec 37 990 pages contre 30 126 en Inde, 6 574 en Turquie, pourtant fort peu suspecte de laxisme, 554 en Allemagne, 431 en Israël, 105 au Royaume-Uni et seulement 84 dans la Russie du redoutable Vladimir Poutine. Tout cela ne constituait hélas qu'un avant-goût de la censure qui vient en France, en avril 2017, ce sont 70 000 comptes qui ont été supprimés arbitrairement par Facebook pour pensées et expression non conformes.

    Conçu officiellement dès 2004 dans les locaux de Harvard, Facebook intéressa au plus haut point, dès ses débuts, la CIA qui figura d'ailleurs parmi les premiers actionnaires du groupe. Ce fait révélé dès 2008 par le journaliste américain Tom Hodgkinson dans le journal à fort tirage The Guardian n'eut, on se demande bien pourquoi, aucune répercussion dans la grande presse de ce côté-ci de l'Atlantique. Pas plus que celle-ci n'évoque les recrutements effectués depuis 2006 par Facebook des nouveaux agents de la CIA. Quoi d'étonnant si l'on sait que Facebook représente aujourd'hui la cartographie la plus aboutie qui soit des réseaux humains en même temps que la base de données personnelles la plus qualitative ? Propriétaire légal des données, informations et photographies qui lui sont bien imprudemment confiées, Facebook constitue à l'évidence le plus grand réseau de renseignement au monde et constitue par conséquent une mine pour les services de renseignement du monde entier.

    Pour complaire à cette directive mondiale de restriction des libertés, à l'armée de 4 500 modérateurs du réseau social, Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, s'est engagé à en ajouter 3 000 supplémentaires, chargés d'arbitrer les sanctions et exclusions consécutives aux dizaines de milliers de dénonciations postées par les abonnés eux-mêmes. Grâce à une débauche de moyens plus sophistiqués les uns que les autres, Facebook collecte des données sur les membres mais aussi sur les non-membres, sans leur consentement, grâce, par exemple, à un cookie dénommé "Datr" qui mémorise pendant deux ans les informations concernant l'internaute. L'outil Facebook Connect permet, lui, de suivre et d'identifier les internautes, même déconnectés du réseau social.

    Dernière toquade en date au pays de la National Security Agency (NSA), Facebook projette d'exploiter prochainement un brevet obtenu il y a deux ans, permettant d'utiliser la caméra du smartphone pour étudier les réactions des internautes aux messages, commentaires et publicités visionnées et de stocker et traiter ces informations dans de gigantesques bases de données. D'autres projets intrusifs à venir prévoient, par exemple, d'analyser la manière dont l'utilisateur tape sur les touches ou le choix et l'emploi des émoji joints aux messages, etc.

    Une anecdote, racontée par Mark Zuckerberg lui-même, en dit long sur la philosophie qui présida à la naissance de Facebook. Les parents Zuckerberg désespérant de mettre en monde un fils, après la naissance de leur troisième fille, un ami de la famille, proche des Loubavitch, conseille au père d'obtenir la bénédiction du Rabbi. Celui-ci s'exécute et se rend à New-York en 1982 pour lui exprimer le vœu pressant d'obtenir un fils. Le Rabbi lui donna un dollar à conserver précieusement, lui enjoignit d'élever sa progéniture dans le respect des traditions juives et commença alors à lui expliquer la philosophie du Habad, visant à relier les juifs entre eux de par le monde par des actions communes. Une fois son entreprise florissante, Mark Zuckerberg déclarera « Je sentais qu'il y avait une drôle de coïncidence entre le message du Rabbi et mon propre projet de réseau social ». Dont acte. À noter que, symboliquement, Mark Zuckerberg déposa en banque le fameux dollar lors de la création de Facebook. Même s'ils nous sont étrangers, que de symboles !

    Le Monde luttant contre la désinformation, ce n’était pas un canular

    Début février 2017, jamais en retard d'un conformisme, le quotidien Le Monde se pose en donneur de leçons et prétend apporter son immodeste contribution à la lutte contre les fausses nouvelles (les « fake news ») en créant un outil de vérification de la fiabilité des sites d'information grâce à Decodex, un moteur de recherche censé distribuer les bons et les mauvais points en matière de fiabilité de l'information. L'initiative avait tout du canular, provenant du quotidien le plus épingle de la grande presse pour ses désinformations multiples et variées. Au fil des décennies se sont d'ailleurs multipliés les livres dénonçant la relation très particulière qu'entretient le quotidien avec l'information et la vérité. Citons, dans le désordre chronologique quelques-uns, des ouvrages en question : la désinformation et le journal Le Monde ; Le Monde et ses faux, de Jean Madiran , Quand Le Monde... Décryptage des conflits yougoslaves ; Le Monde, un contre-pouvoir ? Désinformation et manipulation sur le génocide rwandais , La face cachée du Monde.... Sans parler des centaines d'articles sur le sujet. Le Monde, pourfendeur des fausses informations, ce n'était, hélas, pas un canular, sans doute un sérieux coup de publicité mais, au-delà, une volonté affichée de tordre le cou à une information réellement fibre, accusée de discréditer jour après jour la grande presse de plus en plus mal en point.

    Les attentats comme alibi au flicage généralisé

    À chaque attentat islamiste ou revendiqué comme tel, de nouvelles mesures liberticides viennent se superposer aux précédentes et renforcer ainsi le dispositif de surveillance des masses. Selon Freedom House, association de défense d'un internet libre, la censure sur le réseau s'aggrave en France pour la sixième année consécutive, conséquence de l'attentat de Charlie Hebdo et de législations successives portant atteinte à la vie privée et réduit jour après jour comme peau de chagrin la liberté de s'exprimer sur internet et les réseaux sociaux. Reporters sans Frontières classe la France parmi les « pays sous surveillance ». Passée de la 6e à la 12e place des 18 pays dans lesquels internet est encore considéré comme libre, la France connaît le plus fort recul derrière la Libye, à égalité avec l'Ukraine. Classée derrière la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne, le Canada et les États-Unis, la France recule dans le classement pour la sixième année consécutive.

    Assumant visiblement cette reculade des droits individuels et notamment celui de s'exprimer librement, le président François Hollande n'avait pas manqué de manifester une allégeance servile lors du dîner annuel du CRIF en 2015, en présentant son action présente et à venir en faveur d'une limitation de la liberté d'expression sur internet. Une ovation à tout rompre salua sa tirade « Nous devons pourchasser la haine partout, par tout ou elle se diffuse, partout où elle peut trouver un abri protecteur et notamment sur Internet. Vous avez évoqué cette question, monsieur le Président (Roger Cukierman, président du CRIF. NDLA), [...] les grands opérateurs doivent être mis devant leur responsabilité. Quand des sites de partage de vidéo en ligne diffusent des harangues antisémites, quand en un clic sur un moteur de recherche, on trouve des pages et des pages où se déploie impunément le négationnisme, alors l'indifférence devient complicité. Et si vraiment les grands groupes d'Internet ne veulent pas être les grands complices du mal, ils doivent participer à la régulation du numérique. » On notera l'absence prudente de la moindre allusion à l'islamisme, pourtant principale source de l'antisémitisme contemporain.

    Cette tendance lourde au contrôle d'internet s'appuie inévitablement sur un arsenal législatif de plus en plus affûté. Telles la Loi Loppi 2, libéralisant les écoutes téléphoniques et mouchards sur les ordinateurs et la Loi relative au renseignement renforçant la surveillance systématique des données personnelles en instrumentalisant les hébergeurs et prestataires de cryptologie sous prétexte de prévenir un terrorisme dont les origines sont connues et directement liées à l'immigration, cause évidente de l'islamisation et par conséquent des dérives commises en son nom.

    À partir du 1er novembre 2017, le projet de Loi antiterroriste qui sera débattu en octobre prochain devrait pérenniser un certain nombre de dispositions exceptionnelles de l'état d'urgence. Autrement dit, par un tour de passe-passe législatif, le gouvernement ne pouvant maintenir indéfiniment l'état d'urgence concocte une loi assurant le maintien de dispositifs d'exception qu'il permet. Officiellement le projet de loi vise à surveiller les « personnes à l'égard desquelles il existe de sérieuses raisons de penser que leur comportement constitue une menace d'une particulière gravité pour la sécurité et l'ordre public ». La formule désigne implicitement les djihadistes et autres fous d'Allah, bien sûr, mais comment ne pas percevoir derrière cette description sibylline une menace pour la mouvance patriotique et identitaire, opposée aux menées destructrices des partisans du Nouvel Ordre Mondial et par conséquent, de fait, pouvant selon certains constituer « une menace d'une particulière gravité pour la sécurité et l'ordre public » ?

    La surveillance de masse se banalise

    Cette loi devrait aggraver encore les atteintes à la vie privée de la Loi relative au renseignement promulguée le 24 juillet 2015, autorisant, par exemple, après autorisation de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) l'installation chez les opérateurs de télécommunication de « boites noires » visant à détecter des comportements suspects à partir des données de connexion et à recueillir en temps réel ces données. La loi en question permet aussi l'utilisation de mécanismes d'écoute, de logiciels espions, dlMSI-catchers. Ce dernier dispositif intercale une fausse antenne-relais entre le réseau de l'opérateur de téléphonie et le matériel surveillé. Il permet ainsi de surveiller et intercepter le trafic des communications mobiles de zones entières.

    Plus grave encore, dans les cas d'« urgence absolue », une autorisation pourra être délivrée automatiquement sans avis de ladite commission. Voici qui ouvre d'effrayantes perspectives d'un flicage de masse au détriment des plus élémentaires libertés individuelles. Qui décidera, en l'absence de tout contrôle, de l'urgence absolue ou des citoyens à espionner ? L'association Quadrature du Net évoque « une loi mettant en place la surveillance généralisée et légalisant les pratiques des services de renseignement attentatoires aux libertés fondamentales, sans aucune garantie sérieuse contre les dérives potentielles ». Le très pondéré Conseil national du numérique (CNNum) évoque quant à lui « une surveillance de masse ». Pour sa part, le juge antiterroriste Marc Trévidic estime que cette loi « est une arme redoutable si elle est mise entre de mauvaises mains ».

    Législations liberticides et surveillance de masse, aggravées après chaque attentat inciteraient normalement le citoyen rescapé de la lobotomisation numérique à s'interroger sur les motivations profondes des terroristes mais surtout à se demander à qui profite le crime. Il apparaît probable que la liberté d'expression sur internet ne constituera bientôt plus qu'un aimable souvenir tant l'étau se resserre d'année en année. Français et Européens se font, jour après jour, dépouiller de leurs dernières libertés individuelles au nom de la lutte contre un terrorisme totalement importé, souvent suspect, tandis que se poursuit, en toute inconséquence, l'accueil massif d'immigrés clandestins, forcément à charge, pour notre plus grand malheur et celui de nos enfants.

    Arnaud RAFFARD de BRIENNE. Rivarol du 3 août au 5 septembre 2017

  • Jean-Philippe Chauvin : Réfléchir, écrire, agir... pour le Roi !

    Le temps des vacances scolaires n'est pas encore fini mais, déjà, la rentrée politique s'amorce, et c'est aussi vrai pour mon compte, après un été d'écoute, de lecture, de réflexion mais aussi d'écriture et de terrain, en particulier en Bretagne, de Lancieux à Etel, en passant par Rennes, Dinan et Auray entre autres. Si un dos souffrant m'a empêché de coller autant d'affiches que les étés précédents, mon royalisme n'en est pas moins renforcé par les témoignages recueillis et les observations faites durant mes pérégrinations armoricaines, et la pratique régulière d'un « empirisme organisateur » qui n'est pas inutile pour saisir les causes derrière les faits et pour proposer de concrètes solutions aux problèmes contemporains. 

    Comme chaque année et tant que le bon Dieu me laissera l'occasion de pouvoir lire, réfléchir et écrire, je continuerai à entretenir ce site par quelques articles qui n'engageront que moi-même, militant royaliste assumé et professeur engagé, dans la tradition (critique, et cela dans tous les sens du terme, fidèle en cela à Maurras) des Camelots du Roi. Si l'actualité me fournira sans aucun doute un carburant abondant, je poursuivrai aussi certaines études ébauchées ici, comme celles sur la Question scolaire ou la mondialisation, et j'approfondirai, en commentaire des événements qui ne manqueront pas en ces domaines, ma conception du royalisme social et de l'écologisme intégral, sans négliger les questions institutionnelles et les problématiques régionales et en particulier, bretonnes. 

    L'année politique et sociale qui ouvre peu à peu ses portes n'est pas une année électorale (à part les sénatoriales de septembre), certes, mais elle n'en reste pas moins importante et réduire la politique à de simples enjeux électoraux serait, d'ailleurs, une erreur, voire une faute : le royaliste que je suis, candidat permanent et jamais élu, n'a pas de « carrière » à faire, ni parlementaire ni politicienne. Le débat politique mérite l'attention et nécessite, en son au-delà, de l'action, qu'il ne s'agit pas de confondre avec l'activisme, plus souvent stérile qu'efficace car il oublie d'inscrire l'action dans la durée et la possibilité effective ; il ne doit pas mener non plus, dans un pur réflexe intellectualiste, à l'inaction ou au retrait dans un ermitage théorique ignoré de tous et, en définitive, totalement vain car absent de la scène politique et invisible de nos concitoyens. 

    Si, comme le chantaient les royalistes de l'Action Française jadis, « notre force est d'avoir raison », la faiblesse de ceux-ci a trop souvent été de se contenter de cette certitude sans la faire concrètement partager par une part suffisante de l'opinion ni advenir politiquement... De plus, les raisons d'hier ne sont pas forcément celles d'aujourd'hui, et il serait suicidaire de ne pas s'en rendre compte : mais évitons l'erreur de vouloir « nous adapter » à tout prix à cette société-là, et travaillons plutôt à en changer les paradigmes et à convaincre nos concitoyens de cette véritable « révolution rédemptrice », de ce retournement nécessaire qui ne doit pas être que sémantique ou théorique mais concret et pratique. 

    S'adapter à la société de consommation et à la « République républicaniste » (qui n'est pas exactement la Res Publica antique, ni la République gaullienne en tant que telle), c'est trop souvent s'abandonner à un certain confort pratique mais s'ôter les moyens de changer les choses en les pensant différemment. Quand j'inscris sur une affiche : « L'imagination au pouvoir », ce vieux slogan qui n'est pas exactement soixante-huitard dès que l'on y réfléchit bien, je rappelle par là qu'il s'agit d'imaginer autre chose que ce qui existe pour l'heure ou qui domine le moment historique contemporain, et qu'il est possible de fonder autrement la politique et les institutions, au-delà de la fatalité présente de ce qui est nommé, souvent mal et parfois hors de propos et de raison, « Démocratie » avec une majuscule mais sans recul... 

    Si l'on veut vraiment une démocratie active, appropriée aux enjeux contemporains et renouant avec la nécessaire subsidiarité, inséparable de la proximité, une démocratie d'exercice de ces multiples formes de « pays réel » trop souvent négligées ou marginalisées par la centralisation parisienne ou bruxelloise, c'est bien la Monarchie royale, sociale et fédérative, qu'il faut instaurer au faîte de l’État. Cette « imagination » n'est pas une utopie, mais, d'une certaine manière, un véritable « retour au réel », contre le « Semble-État » actuel, déjà dénoncé par Pierre Boutang dans les années 1970. 

    Voici du travail pour cette année, et pour les suivantes...  

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • L’administration française, patron voyou

    Alors, ce code du travail, Macron va le simplifier, ou pas ? Réformera, réformera pas ? Au vu des dernières avancées – fort timides – et du dégonflement presque comique de la loi de moralinisation de la vie politique, on est déjà en droit de douter. Malgré tout, les parlementaires viennent de donner leur aval à la modification du droit du travail par ordonnance. Un nouveau chapitre législatif vient de s’ouvrir.

    Et concernant ce droit du travail, il y a de quoi faire, n’en déplaise à certains politiciens béats manifestement déconnectés du réel ainsi qu’aux instituts et autres émanations étatiques pour lesquels le principal obstacle au plein emploi ne serait pas, que nenni, dans cet épais ramassis de contraintes et de vexations furieuses (ben voyons).

    En pratique, l’évolution en poids, complexité et nombre d’articles de ce code et des procédures qui l’accompagnent est joliment corrélé à l’installation d’un chômage de masse dans le pays et d’un marché noir parfaitement assumé par une frange croissante de la population qui ne peut plus subvenir à ses besoins lorsqu’elle se contente de rester dans les clous. Comportement qu’on retrouve aussi bien du côté des employeurs que des employés : les premiers tendent à s’affranchir des déclarations et autres montagnes de cerfas qu’on leur impose, les seconds font progressivement tout pour favoriser sinon le black, au moins le troc et les renvois d’ascenseurs que l’administration fiscale, si elle pouvait les quantifier, n’hésiterait pas à taxer.

    Ce que la population générale subit et la façon dont elle réagit, les administrations publiques subissent aussi et, même si elles sont souvent les premières instigatrices de ces débordements législatifs compulsifs, les voilà qui réagissent parfois de la même façon… Ce qui donne des situations particulièrement croquignolesques.

    C’est ainsi qu’on découvre que l’URSSAF Bretagne vient d’être récemment condamnée à payer 150.000 euros à une ancienne salariée pour … non paiement d’heures supplémentaires, ainsi que pour un licenciement sans cause réelle ni sérieuse. Apparemment, ce sont 240 heures supplémentaires qui n’ont pas été payées parce que l’organisme – pourtant chargé de faire respecter aux entreprises des principes d’élaboration et de conservation des preuves de l’horaire de travail de leurs collaborateurs – a intentionnellement dissimulé les heures de travail de la plaignante.

    C’est aussi de la même façon qu’on découvre que la CARMI, Caisse Régionale de la Sécurité Sociale dans les Mines, est actuellement poursuivie pour avoir délivré 1117 contrats à durée déterminée à la même personne pour différents postes sur les 12 dernières années, couplés à des périodes de plusieurs semaines sans jours de repos et des enchaînements de postes sur plus de 12 heures d’affilée.

    Autrement dit, l’organisme « social », quasi ou para-public, se fend d’à peu-près tous les vices qu’un patron voyou ne pourrait espérer aligner sans se faire étriller par, justement, tous les organismes quasi ou para-publics que la France héberge généreusement et qui se chargeraient de bien lui faire comprendre le sens des réalités françaises et l’épaisseur de son code du travail.

    Je pourrais, assez facilement, multiplier sans mal les exemples de la sorte où telle administration territoriale exploite sans vergogne le petit personnel ou les agents contractuels virables ad nutum, tel organisme prétendument social fait dans l’esclavagisme plus ou moins camouflé derrière un salaire de misère et des conditions de travail insupportables, telle institution entretient les pires habitudes d’emploi au sein de ses équipes alors même que, officiellement, elle est chargée de faire respecter la loi et ce fameux code du travail sur lequel elle fait du trampoline les fesses à l’air…

    Mais ce n’est guère nécessaire, les deux exemples précédents suffisant largement à établir mon point : non seulement, les patrons voyous se trouvent aussi dans la fonction publique et assimilée, mais les pratiques de nos administrations n’ont, de ce point de vue, absolument rien à envier aux pires entreprises privées régulièrement dénoncées par une presse toujours aux aguets…

    D’ailleurs et de façon intéressante, là où cette presse n’hésite pas à se déchaîner lorsqu’un tel patron se fait attraper, elle reste bien plus sage et mesurée lorsqu’il s’agit d’institutions républicaines, réputées travailler pour le bien collectif, voire, soyons fous, pour ce vivrensemble qui fait vibrer tant de Français.

    Pourtant, ces institutions sont d’autant plus redevables à la population de leur exemplarité qu’elles tirent leurs budgets de cette dernière, de plus en plus mise à contribution. Elles devraient être d’autant plus irréprochables que ce sont ces mêmes entités qui viennent fourrer leur nez dans les affaires des Français pour leur infliger amendes, redressements voire peines de prison lorsque ces derniers n’ont pas respecté ces lois qu’elles piétinent si régulièrement et avec un cynisme qui frise la psychiatrie.

    Malgré cela et alors que ces exemples s’accumulent au fil du temps, la presse et ses journalistes affûtés comme du beurre chaud continuent de nous les peindre, régulièrement, comme les seules capables de ménager nos « biens communs », ce vivrensemble fameux et ces valeurs républicaines jamais écrites mais partout vantées.

    Plus grave : ce sont ces mêmes entités, ces mêmes administrations et leurs armées de bureaucrates qui seront chargées d’appliquer les « réformes » qu’entendent faire passer nos parlementaires.

    Finalement, le mécanisme est partout le même : à chaque fois, l’augmentation des lois et des contraintes, toutes censées améliorer la situation, finissent rapidement par l’empirer. Les codes, de plus en plus joufflus, sont alimentés par des politiciens de plus en plus déchaînés qui prétendent résoudre des problèmes que les adultes responsables résolvaient jadis très bien sans eux.

    Le code bancaire est devenu énorme ; jamais les banques n’ont aussi peu inspiré confiance aux déposants et jamais elles n’ont paru aussi fragiles. Le code immobilier est maintenant obèse et la France croule sous les SDF, les logements insalubres ; la pénurie de logement fait rage, les loyers flambent et devenir propriétaire semble chaque jour plus difficile.

    Les codes de l’urbanisme, de la sécurité sociale, du commerce, des assurances, de la consommation, de l’énergie ou de l’environnement ont tous considérablement augmenté, sans que ces augmentations puissent prétendre couvrir les problèmes posés au jour le jour. À croire que dans les années 50, 60 ou 70, lorsque la sialorrhée législative n’était pas généralisée, la France n’était qu’un pays de barbares où rien n’était régulé et où chacun pouvait, à tout moment, se faire détrousser en toute impunité, et que, depuis, seule nous a sauvé du pire la production continue et intensive de textes abscons dans l’un des près de soixante (!) codes disponibles dans ce pays d’indécrottables ronds-de-cuir.

    Or, jusqu’à présent et devant ce constat, la réaction globale fut dans le pire des cas d’en ajouter une couche en estimant que les problèmes observés étaient essentiellement dus à une trop grande timidité dans la production législative. Dans le meilleur des cas, ce fut la « simplification administrative », et le quinquennat hollandesque nous aura permis de mesurer ce qui se cachait réellement derrière… à savoir une nouvelle bordée de lois et une couche administrative supplémentaire. (Si vous trouvez que le meilleur des cas ressemble furieusement au pire, vous avez raison.)

    Les parlementaires veulent réformer le code du travail ? Fort bien. Mais vu ces exemples, vu l’historique des réformes et vu ceux qui devront appliquer ces réformes, ne placez pas vos espoirs trop haut.

    De toute façon, ce pays est foutu.

    Source

    http://www.voxnr.com/12815/ladministration-francaise-patron-voyou

  • L’euro est-il mort ?

    6a00d83451619c69e201bb09b999c4970d-120wi.jpgL’Institut Pomone, présidé par Jean-Pierre Gérard et Gérard Lafay, réunit des chefs d’entreprise et des universitaires intéressés par les questions monétaires. Il a récemment fait paraître un ensemble de contributions intitulé clairement : « L’euro est-il mort ? » Le livre est divisé en deux parties : « L’euro est une catastrophe » et « Reconstruire après l’euro ». Cette deuxième partie est sans doute la plus originale : beaucoup d’auteurs critiquent le constructivisme monétaire européen, mais peu ont réfléchi aux moyens concrets d’en sortir. Que l’on soit ou non favorable à la monnaie unique, ce livre est une mine presque inépuisable de réflexions sur notre situation économique.

    Présentation par Guillaume de Thieulloy :

    Euro est-il mort

     par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/08/leuro-est-il-mort-.html

     

  • NI SOUMISSION, NI ABANDON, MOBILISATION !

    597533618.jpgRoland Hélie Directeur de Synthèse nationale

    L’événement qui a marqué les six premiers mois de l’année 2017 a été, sans nul doute, la surprenante élection présidentielle. Celle-ci s’est en effet déroulée sous nos yeux comme un véritable tour de passe-passe poli­tico-médiatique.

    Souvenez-vous… Il y a quelques mois, fin 2016, les tenants du Sys­tème prenaient conscience de la fragilité de celui-ci et leur petit domestique élyséen, François Hol­lande, renon­çait piteusement à un second man­dat (prouvant ainsi, à la surprise générale, qu’il était ca­pable d’avoir un éclair de lucidité).

    Hollande hors jeu, l’oligarchie se rabattait alors derrière le sinistre Juppé voyant en lui le garant de ses intérêts. Mais la vanité de ce der­nier lui fut fatale et il se retrouva éliminé des calamiteuses « pri­maires de la droite et du centre ». Les électeurs « républicains » lui préférant le controversé François Fillon ré­puté plus conservateur et donc moins satisfaisant pour les thuriféraires de la pensée dominante.

    Emmanuel Macron, le joker du Système

    Mais, pour palier cette erreur de casting, le Système avait prévu son joker : le sémillant Emmanuel Ma­cron, à la fois coqueluche de la bo­bocratie et bouée de sauvetage de tous les ratés de la politique. On connaît la suite…

    Face à une Marine Le Pen, qualifiée de justesse au second tour, l’ancien conseiller de Hollande n’eut pas de mal à se faire élire Président. Et, aux législatives qui suivirent en juin, tout ce que la gauche et la droite comp­taient de has been en mal de re­con­version purent facilement envahir les bancs du Palais Bour­bon. Le tout, pour mieux ser­vir les intérêts de la haute-finance apa­tride. Il faut en effet savoir qu’avec Macron et son parti fait de bric et de broc, ce sera encore plus de soumission aux dik­tats de la fi­nance, ce sera encore plus de bras­sage des populations, ce sera tou­jours plus de fiscalité as­sommante et de lois antisociales, ce sera en­core plus de complai­sance avec l’écolo business (style Nicolas Hulot) qui nous imposera, entre autres, une multiplication des inutiles éo­liennes…

    Au plus bas avec Hollande à l’automne, le Système sort au printemps renforcé de cette Présidentielle.

    Les soutiens de Macron veulent faire croire que tout avait changé alors qu’en réalité rien ne change vraiment. Bien sûr, un certain nombre de faiseurs qui encombraient le devant de la scène politique depuis trop longtemps ont dégagé, et l’on ne va pas s’en plaindre, mais l’idéologie reste la même, à savoir le mondialisme ultra libéral destructeur des nations et des civilisations. Quant à Marine Le Pen, dans laquelle beaucoup avaient placé leurs espérances, elle a atteint ses limites et elle ne pourra plus prétendre incarner, avec sa poignée de députés, une opposition crédible.

    L’échec de la candidature Marine Le Pen était pourtant prévisible

    Depuis son accession à la Présidence du Front national en janvier 2011, Marine le Pen s’est évertuée à vouloir lisser l’image de son parti. Pour cela, elle n’a pas hésité à jeter aux orties une partie importante des références idéologiques (les fondamentaux) et à mettre à la porte bon nombre des cadres et militants qui s’étaient, des années durant, dévoués pour la cause. Le cas le plus emblématique étant celui de son propre père, Jean-Marie Le Pen. En se conduisant ainsi, Marine Le Pen espérait accréditer l’idée qu’elle incarnait dorénavant un mouvement national recentré et susceptible d’attirer à lui de nouveaux électeurs. Là fut l’erreur magistrale…

    Il faut en effet savoir que depuis une dizaine d’années, nous assistons à la « radicalisation » d’une partie grandissante de nos compatriotes. Chacun peut le constater autour de lui. Prenons un seul exemple : l’année 2013 au cours de laquelle à quatre ou cinq reprises plus d’un million de Français sont descendus dans les rues de Paris pour réclamer le retrait d’une loi (la loi Taubira en l’occurrence) et la démission du gouvernement socialiste. Du jamais vu « à droite »…

    Simultanément, les problèmes liés à l’immigration, à l’islamisation et à la perte de notre identité se sont amplifiés ouvrant ainsi les yeux à un nombre croissant de Français. Or, tous ces thèmes étaient, depuis quarante ans, les chevaux de bataille du FN version Jean-Marie. Et il aura fallu quarante ans pour que l’idée selon laquelle le Front est le seul rempart affirmé face à l’immigration entre dans la tête de nos compatriotes. C’est le moment que choisit Marine Le Pen pour mettre en veilleuse ce thème ô combien porteur.

    Ainsi, beaucoup d’électeurs potentiels furent désorientés. Dès le premier tour, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espérances. Ceux-ci sont à peine supérieurs de deux points à l’addition de ceux de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Mégret en 2002. Et nous sommes loin des scores prometteurs (autour de 30 %) obtenus ces dernières années aux différentes élections intermédiaires

    Mais le plus grave pour Marine Le Pen, ce n’est pas que ses résultats soient décevants, c’est que dans cette campagne, en particulier au moment du fameux débat avec Macron, elle a perdu sa superbe. Elle s’est elle-même totalement discréditée aux yeux de ceux qui avaient placé en elle leur dernier espoir. C’est sans doute ce qui pouvait lui arriver de pire. Lors de ses précédents revers électoraux, le FN avait toujours trouvé de « bonnes excuses » (le mode de scrutin, les fourberies, souvent présumées, de Pasqua, la présence de dissidents, une demi douzaine de skinheads repérés dans un meeting…) mais là, la vérité est terrible à admettre. Sa défaite ne peut être imputable qu’à lui-même.

    Ceux qui la connaissent prétendent aujourd’hui ne pas être surpris ni déçus. Dont acte. Mais si Marine Le Pen n’était pas capable de représenter dignement notre famille d’idée, c’était au moment de « la succession » qu’il fallait faire un autre choix. L’engouement pour Marine était artificiel car il ne reposait que sur une hasardeuse opération médiatique appelée « la dédiabolisation » Or, si dédiabolisation il devait y avoir, cela sous-entendait que le Front était diabolique (CQFD). La force du Front, c’était justement son opposition sans concession au Système. Son « seul contre tous », mais on peut être seul sans être le diable pour autant. Normalisé, le Front n’a plus de raison de progresser.

    D’autres essayent de faire retomber la responsabilité de l’échec de Marine sur son principal soutien, Florian Philippot. C’est un peu facile car, reconnaissons-le, celui-ci a toujours été logique avec lui-même. Il se revendique comme étant gaulliste, souverainiste et post chevènementiste donc totalement éloigné de la culture de la Droite nationale, sociale et populaire dont se réclamait, jusqu’à l’arrivée de Marine Le Pen à sa présidence, le Front national. Marine, après lui avoir accordé sa confiance, ne peut s’en prendre qu’à elle-même et en tirer les conclusions qui s’imposent. En recentrant son parti, elle a raté son rendez-vous avec son électorat potentiel qui, lui, était en voie de radicalisation. Face à l’étendue des dégâts, cet électorat a visiblement préféré s’abstenir au second tour de la Présidentielle et aux législatives.

    La récré est terminée, il est temps de passer aux choses sérieuses

    Quoiqu’il en soit, tout cela fait désormais parti du passé et la triste réalité, c’est que Macron et la clique mondialiste qu’il représente sont bel et bien au pouvoir. Il faut donc réorganiser l’opposition nationale et identitaire, la seule qui ait vraiment une raison d’être. Le moment est venu pour elle de se remette en ordre de bataille.

    Le dimanche 1er octobre prochain se déroulera, comme chaque année depuis 11 ans, la XIe Journée de Synthèse nationale à Rungis. Ce sera à nouveau l’occasion pour les différentes organisations, politiques, culturelles, sociétales qui font la richesse de notre famille d’idées de se retrouver pour échanger, en toute liberté, leurs points de vue. Cette XIe Journée, vous en conviendrez revêt une importance particulière dans le contexte actuel. La refondation est en route et sachons que nous n’avons plus le droit à l’erreur.

    La Droite nationale et identitaire, c’est l’alternative

    Dans ce nouveau contexte, la Droite nationale et identitaire a plus que jamais le devoir de s’imposer comme la seule alternative authen­tique et crédible capable, le plus vite possible, de relever la France.

    Synthèse nationale, depuis 11 ans maintenant, est au cœur du combat pour la France française dans une Europe européenne. Avec ses re­lais médiatiques (revues, sites, édi­tions, réseaux sociaux performants, émissions radio en partenariat avec Radio Libertés…) et militants (journées annuelles à Rungis et en province, campagnes d’agitation, associations théma­tiques…) notre organisation est à l’avant-garde du combat contre le Système.

    Les su­percheries électo­rales aux­quelles nous venons d’assister doi­vent nous amener à accentuer notre action si nous ne voulons pas que le processus de soumission et d’abandon continue à anéantir définitivement ce qu’il nous reste de liberté.

    Pour cela, nous avons besoin de votre aide à tous. Que ce soit :

    - en vous abonnant à nos diffé­rentes revues (Syn­thèse nationale, les Ca­hiers d’Histoire du nationa­lismeCon­fron­tation…),

    - en achetant et en diffu­sant les livres que nous édi­tons,

    - en adhérant à l’Association des Amis de Synthèse nationale, prési­dée par Jean-Paul Chayrigues de Olmetta,

    - en participant à notre sous­crip­tion pa­triotique

    - en venant, le dimanche 1er oc­tobre à notre XIe Journée nationale et identitaire à Rungis (Val de Marne).

    Ainsi, vous nous permettrez d’amplifier notre tra­vail salu­taire pour notre nation et pour notre ci­vilisation. Par avance, nous vous remercions pour votre fidé­lité.

    Editorial du n°46 (ÉTÉ 2017) de la revue Synthèse nationale cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • DES MIGRANTS POURRIS-GÂTÉS ?

    B9712895291Z.1_20170816180818_000GUM9K3QOA.1-0-1350x660.jpg

    À Cassel (dans le Nord), les migrants ont décidé de manifester pour réclamer ce qu’il leur apparaîtrait comme des droits inaliénables.

    Si les « migrants » (sic) ont parfois quelques difficultés à s’intégrer à notre société, il est un domaine où ils s’acclimatent plus que facilement. La réclamation de droits présupposés et incontestables étant en France un sport national, il est évident qu’y émigrer, même sans visa, ne peut se faire qu’en emportant dans ses bagages son lot de revendications. Aussi, à Cassel (dans le Nord), les migrants ont-ils décidé de manifester le mercredi 16 août dernier pour réclamer ce qu’il leur apparaîtrait comme des droits inaliénables.

    Si l’on en croit les bienveillants journalistes, ceux-ci se plaignent de « leurs conditions d’accueil ». La formule désormais consacrée semble suggérer combien les conditions doivent êtres insupportables et combien les revendications doivent être justifiées. Pour s’en persuader, les photos des journalistes nous montrent celles-ci écrites noir de feutre sur blanc de calicot, banderoles de fortune explicitant de façon concrète ce qui manque à leur dignité : « ÉCOLE POUR TOUS / SANTÉ POUR TOUS / MAISON POUR TOUS / L’ARGENT POUR TOUS / RESPECTEZ VOS PROMESSES / … / Y EN A MARRE. »

    Le poids des mots journalistiques ne devrait pas altérer le choc de la photo. Finalement, les conditions du CRTC (centre de répit temporaire et collectif) ne semblent pas si désastreuses. Ce qu’ils réclament n’est ni plus ni moins que le système généreux que la France propose à ceux qui auront franchi la frontière avec un visa (quel qu’il soit, d’ailleurs). L’école est gratuite, la santé est remboursée, le logement est sous prestations, il ne leur manquerait plus que l’argent, une pluie de billets qui devrait s’écouler sur eux… On apprend, cependant, qu’en lieu et place d’argent, ceux-ci ont droit à des tickets utilisables dans les commerces de la commune. Pour autant, cela est révoltant, eux qui aimeraient récupérer de l’argent liquide. On se demande bien pourquoi…

    Finalement, être dans le besoin autorise à certains caprices. Quand on a supposément connu les dictatures et la guerre et quand on a dû fuir son pays, avoir de telles exigences relève d’une force de caractère étonnante. Non que l’école, la santé ou le logement ne soient pas essentiels, mais arriver n’importe où et commencer par exiger autant a de quoi surprendre. Je pensais, à lire les grands titres, qu’il leur fallait un toit, de quoi manger, des W.-C. et des douches. En réalité, ils ont mis la barre un peu plus haut, de quoi reconsidérer toute envie de leur apporter une aide. N’en déplaise aux donneurs de leçons, être dans le besoin se mérite.

    À l’heure où le pape François émet quelques réserves sur notre capacité d’accueil, ou suppose du moins que l’amour inconditionnel au Christ exige un accueil tout aussi inconditionnel à ces migrants, il est des revendications aux sons discordants et stridents dans le contexte actuel. S’il faut aimer son prochain comme soi-même, sans doute faut-il aimer les migrants comme nos enfants, et leur rappeler que la vie n’est pas un dû perpétuel. Quand un nombre considérable de (trop) bonnes volontés leur donne gîte, couvert, douches et finances, ils se devraient d’abord de les remercier, et d’avoir la colère vindicative modeste.

    Au lieu de cela, nous aurons à supporter de sempiternels droits illusoires revendiqués par des migrants arborant des pancartes toutes tracées par le feutre de leurs bienfaiteurs d’extrême gauche. Il est normal que les enfants gâtés de la République apprennent à leurs nouveaux amis comment se comporte un pourri-gâté, dussent-ils annihiler tout désir de charité chez ces bienfaiteurs, qu’elle soit individuelle ou collective. N’en déplaise aux donneurs de leçons et au pape François, les pauvres ne sont plus ce qu’ils étaient.