Union européenne ou prison européenne ? Mercredi, l’UE a accéléré son action en « justice » contre la Hongrie qui a osé réprimer des associations soutenues depuis l’étranger, répression accusée de viser le milliardaire multiculturaliste et immigrationniste forcené hongro-américain George Soros. La Commission européenne a engagé la seconde étape de sa procédure de mise en accusation, en référence à sa loi sur les organisations non-gouvernementales, sous le prétexte que la réponse de Budapest à sa première interpellation, émise en juillet, était insuffisante. Cette menace de sanctions illustre le durcissement de l’attitude de l’UE face au gouvernement du Premier ministre hongrois Viktor Orban mais aussi face à ses alliés de droite au pouvoir en Pologne, tant au sujet des règles démocratiques que des questions migratoires.