11/10/2017 – FRANCE (NOVOpress) : L’article publié par Le Télégramme de Brest est titré : « Mineurs étrangers. Le SOS des élus bretons ». Un appel au secours car, « en 2010, ils étaient au moins 4 000 pris en charge par les conseils départementaux français. À la fin de cette année, ils devraient être 25 000 ». Et la Bretagne est particulièrement débordée, avec 1 316 mineurs non accompagnés ou prétendu tels au 31 août dernier, alors qu’ils n’était qu’« une poignée » auparavant. Qui plus est, ces « mineurs » sont de plus en plus souvent des majeurs qui ne s’ignorent pas mais qui le cachent. Extraits.
« Au niveau national, en 2013, 70 % des personnes se présentant comme mineures et sans famille étaient reconnues comme telles. Le chiffre actuel est désormais de 40 % (rapport d’information du Sénat du 28 juin 2017). En Ille-et-Vilaine, ce taux a même chuté à 25 % (30 % dans le Finistère, 45 % dans le Morbihan, 50 % dans les Côtes-d’Armor) en 2017. »
« Pour évaluer les arrivants, l’État a estimé que cinq jours suffisaient (il ne rembourse la prise en charge que pour cette période). Dans la réalité, ce délai a explosé : d’une « quinzaine de jours » dans le Finistère, jusqu’à « 60 à 90 jours » dans les Côtes-d’Armor.
Résultat : « Pendant ce délai (non pris en compte par la cellule nationale, qui continue d’envoyer des mineurs déclarés), impossible de signifier la fin d’une prise en charge à un faux mineur. Et “impossible aussi de proposer un accompagnement de qualité aux vrais mineurs, dont la plupart arrivent souvent déjà extrêmement traumatisés par leur parcours“, déplore un observateur avisé souhaitant garder l’anonymat. Second résultat : des coûts de prise en charge qui s’envolent »