Depuis Marrakech où il participait à la World Policy Conference (WPC), « organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri) », « une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale », Dominique Strauss-Khan a donné son sentiment sur le PS au détour d’un entretien. « Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse. » « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français.» Selon certains observateurs DSK peaufinerait depuis quelques mois son retour sur le devant de la scène mais ce sont les révélations sur des affaires de harcèlement et d’ abus sexuels qui occupent largement le débat médiatique -réseaux sociaux compris- ces derniers jours. Avec parfois des oublis notables soulignait Marine dimanche soir sur France 3, faisant référence au livre de Fabrice Thomas évoquant les abus sur mineurs dont se serait rendu coupable feu l’ami d’Yves Saint-Laurent, patron de presse et mécène de sos racisme, le milliardaire socialiste Pierre Bergé. La grande intelligence, le grand talent – quoique l’on pense des idées, des réalisations ou des causes au service desquelles ils sont employés- ne sauraient être bien évidemment des circonstances atténuantes pour ceux qui se livreraient à des actes de cette nature. Si les accusations dont sont où on été la cible un Roman Polanski, un Harvey Wenstein, un DSK, un Woody Allen, un Kevin Spacey sont avérées, ils ne peuvent se hisser au dessus des lois. Or, les réflexes claniques sont aussi la règle dans ce domaine. Il n’est pas rare de voir les amis d’une personnalité épinglée partageant les mêmes convictions idéologiques, partisanes et/ou les mêmes intérêts financiers, minorer, excuser ou carrément dénier l’exactitude des faits délictueux reprochés. Quand bien même sont-ils notoires et connus du microcosme…
Il arrive même que des médias plutôt classés à droite, les mêmes souvent qui s’émeuvent de la moindre déclaration relevant d’une liberté d’expression combattue par les officines antinationales dites antiracistes, soient conciliants avec des personnages sulfureux. Une mansuétude, notons-le, dont ne peut se prévaloir ces dernières semaines l’universitaire Tariq Ramadan, lui aussi accusé à son tour de violences sexuelles, ce qu’il réfute farouchement. Cette bête noire de Caroline Fourest, Charlie-Hebdo et d’une myriade d’intellectuels progressistes, à droit à une campagne de dénonciation très médiatisée… mais peut compter sur l’appui unanime des réseaux des Frères musulmans. A contrario, l’écrivain Gabriel Matzneff qui possède une belle plume, homme érudit qui ne va pas dans le sens du vent - il défend notamment la Russie de Vladimir Poutine et la République arabe syrienne de Bachar el-Assad – n’a jamais fait mystère de sa pédophilie. « Je ne suis qu’un jouisseur, j’aurais préféré être un saint » écrivait-il dans son dictionnaire philosophique, Le Taureau de Phalaris. Quand bien même expose-t-il sa nature duelle, son penchant assumé lui a valu d’être éreinté non sans quelques arguments, par la presse de gauche bien-pensante (voir ici ou ici) aux indignations souvent sélectives certes, mais sans perdre pour autant l’admiration pour son oeuvre d’un magazine grand public comme Paris-Match
Dans sa toute récente tribune publiée dans Le Point, M. Matzneff, prenant prétexte de sa visite annuelle sur la tombe du grand homme de lettres roumain Emil Cioran, se livre à un beau plaidoyer en faveur des racines chrétiennes de la France, fustige l’hystérie laïque des héritiers de la Terreur. Il réagit ici à l’offensive menée par les vieux bouffeurs de curés de la Fédération de la libre pensée pour que soit enlevée la croix ornant le monument Jean-Paul II , sur une place de la commune de Ploërmel (Morbihan). Dans un communiqué paru le 1er novembre, la libre pensée s’est félicitée de ce que «la plus haute instance contentieuse du Droit public français, le Conseil d’État, a décidé le 25 octobre 2017, de confirmer le jugement du Tribunal administratif de Rennes du 30 avril 2015 qui déclarait illégale l’installation sur un lieu public d’un monument couronné d’une croix gigantesque (sic) et décidait qu’elle devait cesser dans les six mois. »
Des internautes de toutes convictions philosophiques, religieuses, politiques, mais notamment c’est vrai, de très nombreux dirigeants, cadres, élus et militants frontistes, se sont mobilisés en début de semaine dernière pour faire entendre leur colère devant cette manifestation sidérante d’intolérance et de négation d’un aspect fondamental de notre identité française.
Identité dont la famille est un socle et les attaques dont elle est l’objet ne doivent rien au hasard. Sur le site de l’Obs ,la sociologue militante britannique LGBTI Susan Golombok nous explique, au terme d’une étude très capillotractée, que les pères homosexuels seraient de meilleurs parents adoptifs que les couples hétérosexuels. Elle pense que nous assistons « très probablement » à la fin de la famille traditionnelle, en voulant pour preuve l’évolution de la société américaine. « L’apogée de la famille traditionnelle aux Etats-Unis était dans les années 1960. Désormais, moins de 50% des familles américaines sont traditionnelles (parents hétérosexuels encore en couple, avec leurs enfants). D’ailleurs, on commence à étudier le co-parenting (deux adultes font un enfant sans former un couple), ou les familles avec au moins un parent transgenre…» A lire l’avenir que nous décrit Mme Golombok, on pense à cet aphorisme de Cioran dans Le crépuscule des pensées, cher au cœur de Gabriel Matzneff, « la terreur est une mémoire du futur»…
Nous vivons une période, il faut être bien aveugle pour ne pas le voir, où la terreur antifrançaise, les attaques multiformes contre l’essence même de la France, son identité charnelle, culturelle, spirituelle atteignent une intensité sans équivalent au cours de notre longue Histoire. C’est pourquoi Bruno Gollnisch, comme il l’avait fait dans la dernière ligne droite de l’élection présidentielle. invite plus spécifiquement peut-être les catholiques à ne pas se tromper d’engagement politique et de bulletin de vote.
« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement rappelle de nouveau le député frontiste. Disons donc les choses clairement : le problème est de savoir si un grand nombre de militants catholiques impliqués dans la chose publique continueront d’être cocus, comme c’est le cas depuis des décennies, et même continuerons, selon toute apparence, d’en être satisfaits » en apportant leurs suffrages à des leurres: hier Giscard, Chirac et Sarkozy… « Et aujourd’hui ? Aujourd’hui, il y a fort à parier que les mêmes, ayant tout oublié et rien appris, obsédés par le même mirage, pareils à ces moustiques attiré par les lampes qui finiront par les brûler, se tournent vers la candidature supposée droitière de l’opportuniste Laurent Wauquiez. L’insincérité de ce dernier éclate cependant à tout moment. Il singe (mal) le discours du Front National-et il déclare que le Front National est son plus mortel ennemi…»
« Je ne prétends pas que le Front National soit parfait ; il est très imparfait. Je ne prétends pas que la défense de la laïcité, qui est dans l’esprit des dirigeants du Front un fragile bouclier à opposer à la montée de l’islamisme, et n’est en rien dirigée contre le christianisme, soit suffisante. Pour assurer la défense de notre identité, elle est très insuffisante. J’affirme cependant que si le Front National est imparfait, la plupart des autres sont pires. Et qu’on peut toujours trouver le verre à moitié vide, quand il est au contraire à moitié plein. Si je n’en devais citer qu’un seul exemple : on aurait souhaité peut-être une mobilisation plus active à l’occasion de la Manif pour tous. Encore eût-il fallu que les dirigeants de cette opération acceptassent de nous y accueillir comme les autres. Mais nombre d’élus du Front National ont défilé, et il est la seule formation politique dont le Bureau, à l’unanimité, y compris celle de ses membres homosexuels, a condamné la loi Taubira. »
« En tout état cause, le message que je voudrais faire passer, exempt de tout esprit boutiquier ou partisan, est le suivant : vous n’êtes pas obligés d’adhérer ni de militer au Front National. Mais sachez que si vous adhérez ou participez à une autre formation politique, et que celle-ci se propose comme Wauquiez la destruction du Front National, cette formation ne peut en aucun cas prétendre restaurer la société française sur ses bases, défendre son identité, rétablir sa sécurité, la dégager les illusions mortifères de l’idéologie mondialiste. C’est le critère absolu, celui de la sincérité. Ceux qui disent s’engager dans cette voie ne peuvent en même temps vouloir combattre la formation politique qui a été assurément pionnière dans ce combat, et qui en est encore aujourd’hui, de très loin le vecteur le plus important. Si l’on veut vraiment sauver la France, on ne peut vouloir se passer du concours d’un Français sur quatre, du concours de l’une des plus importantes formation politique française. »
https://gollnisch.com/2017/11/06/parce-que-cest-notre-projet/