La Hongrie dénonce une attaque politique. L’objet de sa colère, c’est une lettre, dans laquelle la Commission européenne est appelée à couper les fonds à Budapest.
Dans ce courrier, une demande surprenante : la Commission européenne est appelée à couper les fonds à Budapest, jusqu’à ce que “les libertés démocratiques fondamentales soient rétablies et la corruption combattue.” La correspondance, datée du 23 novembre, est signée par un ancien ministre des Finances allemand, et trois ex-commissaires européens.
Janos Lazar, porte-parole du Premier ministre, s’insurge :
C’est une attaque politique de la gauche. Les libéraux et les socialistes, les opposants du Fidez et les chrétiens-démocrates l’ont réclamée à la Commission européenne. Ca n’a rien à voir avec la vraie vie et la réalité.
Il semble surtout que Bruxelles souhaite faire payer la Hongrie pour son refus d’accueillir plus de migrants…