Le parquet de Paris a requis hier 5 000 euros d'amende avec sursis contre Nicolas Dupont-Aignan jugé pour provocation à la haine ou à la discrimination pour avoir évoqué une "invasion migratoire". Le respect de la liberté d'expression pour un homme politique est de plus en plus menacée en France :
Suite à ce tweet de 2017, Nicolas Dupont-Aignan s'était justifié sur France Info :
"Nous sommes, face au phénomène migratoire en France, face à un déni de réalité. Ces chiffres sont effrayants. La réalité, c’est que, pour la première fois, l’immigration légale (je parle pas des clandestins, je parle pas des demandeurs d’asile qui se voient refuser l’asile - et qui sont pas expulsés) aboutit à 226.000 entrées légalisées sur le territoire, alors que l’excédent naturel français est l’un des plus bas de ces dernières années puisque nous sommes passés à 198.000. Cela veut dire que, comme on a réduit la politique familiale, comme on a réduit le pouvoir d’achat, comme ils ont accablé les Français d’impôts, les migrations prennent de l’ampleur.
Je suis attaché à l’égalité des droits des Français et des étrangers quelle que soit leur couleur, leurs origines. Mais il ne peut pas y avoir d’assimilation, c’est-à-dire d’égalité des droits, de modèle républicain quand on est pas capable de maîtriser les entrées sur notre territoire. On atteint la cote d’alerte. Nous devons absolument bloquer l’immigration et renforcer la natalité. [...] J’assume ce que je dis : si on continue à ne pas maîtriser les flux dans notre pays, la population change et l’assimilation républicaine ne se fait plus par l’emploi ni le destin commun. [...] Si on ne fait rien, on est en voie d’un remplacement de population qui n’est pas bon pour la population française ou étrangère car elle remet en cause notre modèle républicain."
Suite à ce réquisitoire stalinien, Debout La France publie ce communiqué :