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Euthanasie, PMA, avortement : il faut rappeler que la loi peut être illégitime

6a00d83451619c69e201b8d2e9c6f5970c-250wi.jpgDans Vérité et politique, Guillaume de Thieulloy livre une réflexion surles dérives totalitaires d'une démocratie déconnectée de toute notion de vérité. Il défend l'idée d'une loi naturelle supérieure aux lois positives et s'oppose à une vision du parlement capable de dire le vrai et le faux, le bien et le mal. Alors même que la plupart des parlementaires, y compris ceux y défendant de bonnes idées, considèrent que le Parlement est à la source de tout droit... Il rappelle opportunément que cette dérive est inscrite dans la déclaration des droits de l'homme :

"Il suffit de lire sérieusement la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, du 26 août 1789, pour s'en apercevoir. Lisons, en particulier, l'article 6 : "La loi est l'expression de la volonté générale." Tout le monde, ou presque, en est aujourd'hui persuadé. Pourtant, voilà qui ne va vraiment pas de soi ! La volonté générale peut parfaitement décider d'opprimer une minorité, contre les droits humains les plus élémentaires. Dira-t-on que cette violation du droit est le droit lui-même ? Pour ma part, je préfère suivre saint Thomas d'Aquin déclarant, à la suite de saint Augustin, qu'une loi inique n'est pas une loi : elle peut, bien sûr, être promulguée comme une loi ; elle peut avoir apparemment la force d'une loi. Mais elle ne peut pas obliger en conscience. Nous n'avons nullement le devoir d'y obéir. Nous pouvons même avoir, au contraire, le devoir d'y résister.Prenons un exemple concret et bien connu, dont nous avons déjà parlé. Les lois de Nuremberg, promulguées par le IIIe Reich en 1935, ont toutes les apparences d'une loi : elles ont été votées par un parlement régulièrement élu. Mais, aujourd'hui, nous ne tenons pas les personnes qui les ont appliquées pour des citoyens modèles ; au contraire, nous applaudissons comme des héros ceux qui ont refusé de les exécuter. Tout simplement, parce que ces lois étaient illégitimes et allaient contre le droit et contre une loi supérieure à la loi civile."

Un rappel opportun à l'intention d'Emmanuel Macron, qui rejetait hier soir toute injonction de l'Eglise, estimant lui aussi qu'il n'y a rien au-dessus de la loi, et alors qu'une légalisation de l'euthanasie semble programmée, tout comme l'extension de la PMA et du commerce des utérus.

Michel Janva

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