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Un nouveau rapport des renseignements publié par le gouvernement allemand révèle que sur les 1 000 Allemands qui s’étaient déplacés pour rejoindre les rangs du groupe islamiste, 350 sont revenus.
Certains d’entre eux se trouvent dans des prisons allemandes, d’autres attendent d’être jugés, mais d’autres ont pu rentrer en Allemagne et y disparaitre.
Parmi ceux qui ne sont pas revenus, certains sont décédés, d’autres sont incarcérés dans des prisons kurdes en Syrie et en Irak.
Le rapport indique que les rapatriés [les revenants] pourraient poser un risque de sécurité important.
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…certaines de ces personnes ayant l’expérience du combat et prêtes à commettre des actes de violence, indique le rapport.
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« Leur capacité à se déplacer discrètement dans les pays occidentaux, prédestine les revenants à planifier et à commettre des attentats dans leur pays d’origine. »
Un grand nombre des attaques qui ont frappé les pays occidentaux ces dernières années ont été perpétrées par des personnes qui ont juré allégeance à l’État islamique.
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« Un grand défi pour la Justice allemande »
Une Allemande, identifiée sous le nom de Jennifer W., est actuellement jugée en Allemagne, accusée d’avoir commis des crimes de guerre en tant que membre de l’État islamique.
Elle aurait acheté une fille yézidi de cinq ans comme esclave avant de l’enchaîner à l’extérieur et de la laisser mourir de soif sous l’effet de la chaleur.
Des milliers de femmes et de filles yézidies ont été vendues comme esclaves à des membres de l’Etat islamique lorsque les combattants ont envahi leur pays d’origine, le nord de l’Irak.
L’adolescente allemande Linda Wenzel, qui s’est enfuie de son domicile pour rejoindre l’Etat islamique, a été capturée par des soldats irakiens après que le groupe ait perdu son emprise sur la ville de Mossoul.
En 2018, un tribunal de Bagdad l’a condamnée à six ans de prison.
Steve Alter, un porte-parole du gouvernement allemand, a déclaré que le gouvernement avait du mal à traduire en justice les anciens soldats de l’Etat islamique.
Juger d’anciens combattants en Allemagne s’est avéré difficile par le passé, en raison de l’exigence d’un certain nombre de preuves, tel que des photos ou des comptes de réseaux sociaux, exigé par le droit allemand.
Le parlement allemand a adopté une législation permettant la déchéance de citoyenneté pour les Allemands ayant la double nationalité s’ils rejoignent des milices terroristes étrangères.
L’Allemagne a été la cible d’un certain nombre d’attaques menées ces dernières années par des personnes prêchant allégeance à un État islamique.
En juillet 2016, Mohammad Daleel, un réfugié syrien âgé de 27 ans, a perpétré un attentat-suicide devant un bar à vin dans la ville d’Ansbach.
En décembre de la même année, Anis Amri, un demandeur d’asile tunisien, a lancé [dans la foule] un camion dans un marché de Noël à Berlin, faisant 12 morts et 56 blessés.
Quatre jours plus tard, il a été tué lors d’une fusillade avec la police près de la ville de Milan en Italie.
Frank Jensen, qui écrit sur le extrémisme pour le journal allemand Der Tagesspiegel, a déclaré à Fox News que chaque détenu devait faire l’objet d’une enquête approfondie en Syrie ou en Irak avant de pouvoir être jugé en Allemagne.
« Le terrorisme islamiste est un danger énorme en Allemagne et beaucoup de gens ne veulent pas qu’ils reviennent », at-il déclaré.
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Traduction Fdesouche d’un article de The Scottish Sun