Iran et France, même combat. C’est, apparemment, le message que veut faire passer Amnesty International dans un clip de soutien sur le thème : « Les femmes ont le droit de choisir quoi porter. C’est simple. »
Et même trop simple, quand on n’hésite pas à illustrer sa thèse en mettant dans le même sac « l’interdiction du voile intégral en France et dans une partie de la Suisse » et le fait « d’obliger les femmes à porter un foulard en Iran ».
Le vieux truc dialectique de la fausse fenêtre maquillant une façade bancale atteint ici un sommet dans le relativisme et la négation du réel.
Quoi de commun, en effet, entre l’Iranienne prête à risquer la prison et la flagellation pour le droit élémentaire de se promener « en cheveux » (comme disait ma grand-mère) et la militante-islamiste-française-de-papiers qui marque son territoire face à notre police, laquelle détourne courageusement le regard pour ne pas « faire de provocation » ?
Mais Amnesty International ne fait, ici, que réitérer sa position d’il y a un an, quand le Danemark promulguait sa loi interdisant le port de tenues dissimulant le visage en public : « Toutes les femmes devraient être libres de se vêtir comme elles le souhaitent et de porter des vêtements qui expriment leur identité ou leurs croyances. Cette interdiction aura un effet particulièrement négatif sur les femmes musulmanes qui choisissent de porter le niqab ou la burqa. » Ah ! qu’il est beau, ce « choisissent », parce qu’à notre connaissance, les Iraniennes n’ont pas vraiment le choix, ce qu’Amnesty International feint superbement d’ignorer…
Si cette ONG défend les droits de l’Homme (femmes comprises, évidemment), elle a toujours eu ses préférences. Très critique sur l’intervention de l’armée française au Mali, par exemple, mais silencieuse sur celle des USA en Afghanistan, alors que les deux armées poursuivaient le même but de lutte contre le terrorisme.
On comprend mieux l’attitude de ces humanitaires quand on sait combien ils sont liés au parti démocrate américain et, surtout, pour nombre d’entre eux, à l’arrosage des dollars de George Soros, lequel ne cache pas son soutien à l’invasion migratoire de l’Europe en général, et de la France en particulier. L’homme a ainsi financé l’association Alliance citoyenne qui, le mois dernier, cornaquait les militantes en burkinis des piscines de Grenoble.
Afficher un féminisme de pointe sans rien faire ou dire qui pourrait donner de l’islam conquérant une image négative, c’est une tâche qui demande d’énormes capacités reptatoires. Dans ce sport, Soros et sa myriade de tentacules associatifs sont très doués…