Parmi eux, 110 signalements ont été effectués dans la police, aboutissant à deux mises à l’écart.
Le chiffre est inquiétant. Ce jeudi 5 mars, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a fait le bilan des cas de radicalisation islamiste chez les agents publics, depuis l’attentat de la préfecture de police du 3 octobre dernier, rapporte notamment Le Figaro. D’après le décompte de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), « 287 signalements » ont été effectués.
« L’essentiel » des signalements classés sans suite
Parmi ces nombreux cas, plus d’un tiers concerne des policiers. En tout, « 110 cas » ont ainsi été signalés dans la police. Et sur ce total, « 73 cas ont été classés » et seulement « deux agents ont été écartés ». Christophe Castaner était auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, menée par le député LR Éric Ciotti, sur les dysfonctionnements ayant conduit à l’attaque de la préfecture de police. Il a insisté sur le fait qu’un « signalement de radicalisation était une suspicion » et qu’une « suspicion ne valait pas radicalisation ». Le ministre a également souligné que « l’essentiel » des signalements était classé sans suite. Ces signalements ont été recensés par l’état-major de la DGSI et portent sur « les agents publics au sens large », dont ceux travaillant dans les transports.
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