Mgr Sevastianos Rossolatos, archevêque catholique d’Athènes et président de la Conférence des évêques de Grèce, déclare :
« Par le passé, l’Union européenne nous a aidés face à certaines crises politiques, mais sur la question des migrants, il y a une grande incohérence : on nous parle de solidarité, mais les réfugiés affluent, et nous gérons seuls la situation ».
« Aujourd’hui, nous sommes 200 000 fidèles catholiques répartis dans six diocèses ».
Le silence des autres épiscopats sur cette question exaspère l’archevêque d’Athènes :
« les épiscopats européens devraient faire entendre leur voix plus clairement : dire que les flux humains sont le résultat de conflits causés ou entretenus par l’Occident ».
Mgr Rossolatos précise que les réfugiés chrétiens arrivant en masse sur les côtes des îles de la mer Egée étaient souvent « discriminés par d’autres migrants en raison de leur foi ».