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Virus : La médiocrité de la classe dirigeante portée en pleine lumière

Chronique de Paysan Savoyard (n°230 – mars 2020)

A ce stade de l’épidémie, la médiocrité de la classe dirigeante et l’incurie des soi-disant « autorités », dépassées par les événements et par les enjeux, sont devenues aveuglantes.

  • Ils n’ont pas fermé les frontières pour tenter d’empêcher l’arrivée du virus en Europe et en France

Avant le 24 janvier le virus n’était pas présent, ni en France ni en Europe. Le virus se transmettant de personne à personne, la fermeture des frontières ou du moins la mise en quarantaine des personnes venant de l’étranger auraient probablement permis d’empêcher l’arrivée du virus. Ces mesures auraient à tout le moins limité fortement les entrées de personnes infectées.

Ce n’est pas ce qui a été fait. Le virus a donc été introduit par différentes personnes venant de l’étranger. Pour ce qui est de la France les premiers malades identifiés comme porteurs du virus étaient des touristes chinois, hospitalisés à Paris à partir du 24 janvier. Un homme d’affaires anglais venant d’Asie et passant quelques jours de vacances aux Contamines-Montjoie en Haute-Savoie, y a infecté plusieurs personnes, avant de poursuivre sa route vers Majorque puis l’Angleterre. Dans l’Oise, deuxième foyer apparu par ordre chronologique, la contamination est probablement venue, là aussi, d’une personne revenant d’Asie (il est aussi possible que les opérations de rapatriement de Français de retour d’Asie, qui ont impliqué la base militaire de Creil, aient été conduites sans précautions suffisantes). A la Balme de Sillingy (Haute-Savoie), troisième foyer apparu, c’est un homme d’affaires venu d’Italie du nord qui a infecté les participants d’une réunion électorale. Si les frontières avaient été fermées ou si du moins des quarantaines avaient été organisées, ces personnes n’auraient pas introduit le virus en France.

Tous les pays européens se sont refusés à cette politique : ils n’ont fermé ni les frontières extérieures de l’Europe ni les frontières internes. Ils n’ont commencé à fermer, unilatéralement d’ailleurs, leurs frontières respectives que bien trop tard, une fois le virus entré partout en Europe (La Pologne la première a instauré le 9 mars des contrôles sanitaires à ses frontières. L’Autriche a fait de même le 10 mars à sa frontière avec l’Italie. Le 10 mars également la Slovénie a fermé sa frontière avec l’Italie).

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