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Agressé par des Antifas à Lesbos (Grèce), un journaliste patriote allemand témoigne : « Je voulais donner la parole au peuple grec »

Il y a quelques jours, sur l’île de Lesbos, des militants antifascistes ont agressé pêle-mêle militants identitaires et journalistes, venus en Grèce afin de rendre compte de la situation sur place, en cette période d’invasion migratoire orchestrée par la Turquie notamment, utilisant des milliers de migrants civils pour mener à bien son projet de renouveau de l’Empire ottoman.

Parmi les victimes de ces agressions, Mario Müller, journaliste indépendant allemand, ancien membre de Génération Identitaire (Identitäre Bewegung) dans le pays d’Angela Merkel. Les photos témoignent de la violence de l’agression.

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Est-ce que vous êtes un journaliste, ou bien un militant politique ?

Mario Müller : Je travaille pour Compact Magazin, qui est le plus grand magazine patriote d’Allemagne. Nous avons un tirage mensuel d’environ 40 000 exemplaires et une ligne souverainiste. Si je devais comparer, nous serions comme Valeurs Actuelles en France. Dans le passé, j’étais membre actif de la branche allemande de Génération Identitaire et responsable de la maison de l’identité à Halle (Saale). Aujourd’hui, je suis toujours sympathisant, mais je suis passé du militantisme au journalisme.

Breizh-info.com : Pourquoi et quand êtes-vous allé à Lesbos ?

Mario Müller : Je fais des reportages, ce qui signifie que je cherche des histoires intéressantes à raconter. Par exemple, j’ai fait des reportages sur la Syrie et le Liban, la campagne de Lega Nord en Italie, les séparatistes en Catalogne et aussi les manifestations de Gilets jaunes en France.

En fait, j’avais prévu d’aller à Lesbos bien avant qu’Erdogan ne déclare que les frontières avec la Grèce seraient ouvertes à la fin du mois de février, car je m’attendais à une escalade de la situation. Les habitants des îles du nord de la mer Égée souffrent de l’immigration clandestine depuis des années maintenant, et à Lesbos vous avez le plus grand camp de demandeurs d’asile d’Europe. Il a été conçu pour 3 000 personnes, et maintenant plus de 20 000 y vivent dans des conditions horribles, parce qu’ils ont été attirés en Europe par les fausses promesses de nos gouvernements, en particulier d’Angela Merkel.

Mon plan était de parler aux habitants, dont les moutons sont volés par des clandestins, aux prêtres, dont les petites églises ont été vandalisées, aux villageois, qui aidaient les clandestins lorsque la crise a commencé et qui ont maintenant construit des barrages routiers contre eux… Bref, je voulais donner la parole au peuple grec, car les médias allemands ne montrent que des enfants en larmes pour susciter de l’émotion, au lieu de montrer ce qui se passe réellement aux frontières de l’Europe.

Breizh-info.com : Pouvez-vous nous expliquer ce qu’il s’est passé avec des « Antifas » sur l’île ?

Mario Müller : Nous étions un groupe de journalistes allemands et autrichiens. En plein milieu d’une interview avec un propriétaire de magasin dans la rue principale de Mytilini, nous avons soudainement été attaqués par environ 8 antifas avec des matraques télescopiques et des casques. Bien sûr, nous nous sommes défendus, mais mon collègue a quand même été blessé par des coups portés par derrière.

Je suppose que des « journalistes » allemands de gauche nous ont repérés dans l’avion et nous ont dénoncés en donnant cette information à leurs camarades grecs. C’est en fait assez typique des médias allemands et de leur politique de deux poids, deux mesures : ils écrivent sur la violence de droite, mais en même temps ils coopèrent avec des voyous violents. Après l’incident, les médias turcs, grecs et allemands ont diffusé beaucoup de fausses nouvelles. Par exemple, ils ont prétendu que nous aurions provoqué une bagarre en criant quelque chose à propos d’un crime de guerre allemand qui s’est produit en Crète en 1943 – je ne connaissais même pas cet événement historique. Je ne suis pas non plus capable d’exprimer cette phrase en grec !

Breizh-info.com : Au cours de votre voyage, qu’avez-vous vu à Lesbos ? Comment ressentez-vous la population ? Êtes-vous allé dans un camp de réfugiés ?

Mario Müller : Malheureusement, nous avons été assez limités dans notre travail en raison des reportages des médias mentionnés ci-dessus. Tout d’abord, les habitants n’étaient pas très objectifs, car ils s’attendent à ce que chaque Européen occidental aux cheveux clairs soit un militant d’une ONG de gauche qui veut leur imposer de prendre encore plus de migrants.

Lorsqu’ils ont découvert que nous étions du côté de la Grèce, ils ont été très amicaux et nous ont soutenus. Mais en fin de compte, beaucoup de gens ont cru aux mensonges des médias de gauche, tout en étant terrorisés par les Antifas.

Par exemple, un type qui nous a aidés dans la rue lorsque nous avons été attaqués – il ne s’est pas battu, mais nous a prodigué les premiers soins – a été dénoncé sur les pages Twitter des Antifas, avec son nom, son lieu de travail,  comme étant un «nazi ». Pas étonnant que les gens aient eu peur, non ?

Breizh-info.com : Quelle est la situation en Allemagne aujourd’hui ? À propos du coronavirus ? À propos des frontières et de l’immigration ?

Mario Müller : Nous sommes actuellement confinés, comme vous le faites en France. Les bars, les gymnases, les restaurants, les écoles et les jardins d’enfants sont fermés, on conseille aux gens de rester chez eux. Si vous me demandez mon avis, les conséquences économiques et sociales pourraient comporter des risques bien plus importants pour notre société que le virus lui-même.

Cela montre à quel point le nouveau monde globalisé est vulnérable.

La grande ironie : il est soudain possible de fermer les frontières, ce que notre gouvernement a toujours nié quand on parlait d’immigration… Pour moi, la menace la plus dangereuse de notre époque est le Grand remplacement, comme l’a appelé Renaud Camus : le remplacement des indigènes européens par des immigrants d’autres civilisations. Si nous ne réagissons pas, les générations suivantes vivront en minorité dans leur propre pays. C’est à nous de décider si nous voulons disparaître dans un État multiethnique ou rester ce que nous sommes, Allemands, Français, Européens.

Propos recueillis par YV

Crédit photo : DR
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