Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Coronavirus : pourquoi cinq fois moins de morts en Allemagne qu’en France ? Quelques éléments de réponse

    L’étude statistique du nombre de morts en rapport de population laisse apparaître un différentiel conséquent entre la France et l’Allemagne : au 20 avril 2020, 55 morts pour un million d’habitants en Allemagne contre 302 en France, soit près de 5,5 fois plus en France. Comment expliquer un tel écart ? Une différence de moyens ? D’organisation ? De démographie ? De traitement ? Quelques éléments de réponse.

    Lire la suite sur Autriche-Matin

    https://www.tvlibertes.com/actus/coronavirus-pourquoi-cinq-fois-moins-de-morts-en-allemagne-quen-france-quelques-elements-de-reponse

  • Un carcan français

    ob_c8c425_bercy-amenagement.jpg

    Par Vincent Trémolet de Villers

    C’est un mal diffus, fuyant, insaisissable. Il peut par sa seule présence décourager les conquérants, ensabler les bâtisseurs. Il frappe les plus beaux esprits comme les intelligences médiocres et peut tout dérégler au nom des règles. Un virus? Non, un tour d’esprit qui fait confondre directve et direction, commission et décision, procédure et discernement. Celui qui en est frappé se réfugiera dans le maquis du règlement. Avec lui, le verbe se fait norme et la vie mouvante, imprévisible, doit entrer de gré ou de force dans l’immense étagère de l’administration des choses. Dans les instants paisibles où «la plupart des choses du monde se font par elles-mêmes» (Montaigne), il règne en maître rassurant, mais «quand les blés sont sous la grêle», que le moment exige agilité et rapidité, il dévoile sa pesanteur, son incurie. On peut l’appeler esprit de système, poison administratif, fanatisme bureaucratique, perfectionnisme excessif... Qu’importe!

    C’est lui qui, depuis le début de la crise sanitaire qui nous frappe, ralentit, désordonne, décourage. C’est lui qui grippe la gigantesque machinerie de l’État. C’est lui qui explique qu’avec 56% de dépenses publiques, une pression fiscale écrasante, des mères de famille en soient réduites à coudre des surblouses pour un hôpital qui en manque, que des élus locaux devancent les autorités dans la commande de masques, que des cliniques privées parfaitement équipées soient d’abord restées vides, quand l’hôpital public était submergé. C’est lui qui paralyse, de certification en validation, la chaîne de commandement. Reconnaissons-le, celui qui s’affranchit, de la base au sommet, de ce carcan de précautions prend des risques. Ses audaces peuvent être punies par la funeste combinaison : campagne médiatique - procédure judiciaire.

    La partie est extraordinairement difficile : bien présomptueux qui accable ceux qui nous gouvernent. Mais serait-ce trop demander à cet État qui peine à réunir des masques et des tests qu’il cesse d’être à ce point sourcilleux dans les détails, satisfait dans l’expression ? Puisque aujourd’hui tout l’entrave, qu’il laisse faire ces Français innombrables qui conservent dans l’adversité, et les soignants en sont la plus belle preuve, leur ingéniosité et leur courage.

    Source : Le Figaro 21/04/2020

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2020/04/21/un-carcan-francais-6231914.html

  • Le Charles De Gaulle drame emblématique

    6a00d8341c715453ef0240a5228b06200b-320wi

    L'expression de scandale d'État me paraît tant soit peu galvaudée. Elle s'applique dans les cas, hélas trop courants dans notre prétendue démocratie, d'un discours officiel trop mensonger. Cela vise en général les protecteurs institutionnels des responsables de telle ou telle carence publique. Pas besoin de vous faire de dessins, je pense, pour savoir qui était ministre de la Santé en 2013 ou en janvier 2020, ou pour dresser le portrait de son directeur général nommé en 2018 : vous pouvez le découvrir, tous les soirs avant le journal de 20 heures. Ces gens parlent d'ailleurs, eux-mêmes sans masques, et s'ils s'apprêtent à vous en imposer le port, on ignore encore si, ou comment, ils en fourniront.

    Depuis quelques jours, en revanche, les gros moyens de la désinformation ont évoqué les ennuis de santé qui ont ramené à Brest le plus emblématique porte-étendard de ce qui fut la Marine Royale. Brièvement jusqu'ici. Car on a vite glissé. En ce temps de pandémie, le nombre des morts Afro-américains dans l'État de New York chipe la vedette aux petits malheurs de nos Cols Bleus.

    Lire la suite

  • Macron et la guerre économique qui s’annonce – Olivier Pichon

    Le ridicule de Macron va-t’en guerre contre le virus, ne visait qu’à s’assurer un consensus d’artifice, pour mieux justifier le confinement (soit un contrôle des populations) et sans doute calmer les ardeurs gilet-jaunistes en passe de se réveiller. Après tout, la guerre a cette utilité de permettre la censure et de tenter médiocrement l’union nationale, voire l’union sacrée. Mais la comparaison s’arrête là, rien à voir avec nos guerres mondiales et le nombre des morts journaliers de la grande guerre par exemple, la comparaison est indécente pour les poilus, leur moyenne d’âge était de 25 ans, ceux d’aujourd’hui, en moins grand nombre, sont à trois fois cet âge. Par ailleurs si guerre il y a, celle-ci n’est pas sanitaire mais dans le refus de la contrainte sanitaire dans les territoires perdus de la république, plutôt une guérilla urbaine.

    Mais, la guerre économique, la vraie, commence avec les conséquences de la crise sanitaire et celle-là sera dure, impitoyable.

    Lire la suite

  • Un revenant dans l'ombre d'Obama L'heure de gloire de Zbigniew Brzezinski

    L'heure de gloire de Zbigniew Brzezinski.jpegÀ plus de quatre-vingts ans, Zbigniew Brzezinski revient au pouvoir aux États-Unis. Sans poste officiel mais il ne cherche plus les honneurs. Pour l'ancien conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter Barack Obama est le Président rêvé pour mettre en oeuvre sa doctrine. Avec la bénédiction de l'Europe.

    « Bush est mort, vive Obama ! » C'est bien, et jusqu'à la nausée, ce que scandent en chœur, depuis des semaines, urbi et orbi, parodiant la formule traditionnelle de nos Anciens Régimes, les partisans, pêle-mêle ou au choix, de l'atlantisme, du mondialisme multilatéral, de l'hégémonie états-unienne, du cosmopolitisme « post-moderne » et du multiculturalisme « post-racial ». L'antienne est connue et affirmée de façon tonitruante depuis le mois de novembre l'Amérique, enfin débarrassée de ses mauvais génies « néo-conservateurs » et fondamentalistes, va pouvoir désormais redevenir pour de bon ce qu'elle a toujours été et ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être, la grande démocratie avancée et éclairée qui, comme jadis en Europe la Prusse de Frédéric II aux yeux des philosophes des Lumières, a été missionnée par l'Histoire, bien plus encore que par le Dieu de la Bible, pour expurger du monde le Mal - ce Mal tenace, protéiforme, archaïque et omniprésent, celui des papes, des rois, des bolcheviks, des nazis, des barbus à turbans, des aviateurs kamikazes, des voleurs de bétail, des maris adultères ou des fumeurs de tabac.

    Lire la suite

  • Le masque, ultime frontière

    Le masque, ultime frontière

    Intéressante réflexion d’Hervé Juvin sur la portée symbolique du masque. Extrait.

    Nous ne pouvons plus ne pas regarder la réalité en face. Quand les Nations n’ont plus de frontières, les individus se masquent. Quand les communautés ne se séparent plus les unes des unes, ce sont les individus qui se séparent les uns des autres, et de la manière la plus radicale. (…)

    Le nomadisme imposé à ceux à qui le marché vole leurs terres et promet l’idéal des mobiles sans terre, tue. Ceux qui ont promu le nomadisme comme la condition humaine de la modernité savent-ils le mal qu’ils commettent ? Car le nomadisme comme adaptation forcée des modes de vie à la globalisation, fait des hommes d’une Nation, des citoyens d’une terre, d’une loi et d’une société, des hommes hors sol, des hommes de rien, ceux qui se croient plus que des hommes parce qu’ils vont d’un aéroport à un centre de congrès, et qui sont moins qu’un homme, celui qui sait qu’il doit sa terre à ceux qui l’ont conquis, défendue et travaillée pour lui, et aux enfants de ses enfants qui la défendront et la travailleront comme il l’a fait.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-masque-ultime-frontiere/

  • Il est temps de sortir de cet absurde confinement

    Il est temps de sortir de cet absurde confinement !

  • Ma chérie, par Aristide Renou.

    Nous sommes en train de vivre des jours difficiles.
    Sache-le, je comprends ta fatigue, ta lassitude, ton angoisse, ta peur même.

    Le moment, soyons honnêtes, a révélé des failles, des insuffisances. Comme tous les hommes j’ai parfois manqué de patience avec toi, de compréhension

    Sans doute, je n’aurais pas dû t’envoyer la casserole au visage lorsque j’ai trouvé les pommes de terre trop cuites à mon goût.
    Lorsque tu as protesté, il se peut que j’ai frappé un peu trop fort.

    Sans doute la matraque que j’ai utilisée était-elle un peu trop dure puisque ton œil gauche est sorti de son orbite.

    Lire la suite

  • Notre grande enquête : "Aller au-delà du mondialisme" (2e contribution) : S’en sortir par le portefeuille

    2020 ENQ SN AU DELA.jpg

    Nous continuons notre enquête avec une contribution de Rémi Tremblay, directeur du journal canadien Le Harfang cliquez ici et correspondant régulier au Québec du quotidien Présent et du site EuroLibertés.

    Rémi Tremblay est aussi l'auteur de deux Cahiers d'Histoire du nationalisme, l'un consacré à son compatriote Adrien Arcand cliquez ici et l'autre à l'Anglais Oswald Mosley cliquez là.

    S.N.

    Rémi Tremblay

    Tourner la page du mondialisme, il y a de plus en plus de gens qui sont enclin à le faire. Le premier ministre québécois François Legault a lui-même parlé d’une société « démondialisée » se basant sur une plus grande autarcie, mais il faudra le voir pour le croire.

    Lire la suite